Les jeunes témouchentois étaient au rendez-vous hier à la Maison de la Culture pour assister à un spectacle produit par le TRO et la troupe «Monastir» de Misserghin. La pièce théâtrale intitulée «Meriouma» (Petite Meriem), dont l’auteur et le metteur en scène respectivement Malek Hadar et Mohamed Yebdri, traitait d’un sujet d’amour dans notre société algérienne où le pouvoir d’argent est dominant. Les jeunes spectateurs témouchentois étaient nombreux à suivre les actes de cette pièce pour savoir, enfin si l’amour de Meriouma est de la même intensité sentimentale que celui de Juliette ou Abla.
Les sept acteurs dont une jeune fille «Meriouma» réussissaient à remplir l’ambiance parmi les spectateurs qui ont fortement apprécié la représentation. «Meriouma», jeune et belle fille mais d’origine sociale modeste est courtisée successivement par un beau garçon pauvre et un homme d’affaires, riche retraité de 70 ans et titulaire de plusieurs pensions. Elle opta pour le milliardaire et abandonna le jeune Mounir qui l’aimait du fond de son cœur. Elle perdit sa valeur humaine et se limita à manger et à boire sans aucune liberté d’expression. Après avoir découvert que son mari «Milliardaire» est un dévergondé et coureur de jupons, elle est touchée par une sérieuse maladie des reins et ce sera son premier Amour, Mounir qui lui donnera son rein et mourra fidèlement. La pièce est très simple et sans aucun suspens.
Les jeunes témouchentois ont apprécié cette pièce théâtrale qui illustre une réalité sociale. Les spectateurs ont découvert que Meriouma était très loin de Juliette ou de Abla du point de vue technique. Certaines critiques recueillies convergent sur l’indigence de la scénographie et le personnage orateur jouant dans la pièce a réduit le message à un simple conte d’autrefois. Mais l’essentiel restait dans la bonne soirée ramadhanesque dédiée aux jeunes.
Source : Voix-Oranie