120 kilogrammes de résine de cannabis traitée ont été rejetés par la mer, depuis mercredi dernier, et récupérées sur les plages du littoral témouchentois, apprend-on auprès de la gendarmerie nationale. Il s’agit de 4 colis de 30 kilogrammes chacun découverts au niveau des plages de Sidi Ali, à 4 kilomètres de Béni Saf, par la brigade de gendarmerie de Aïn Tolba. La même quantité a été découverte trois autres fois de suite sur les plages de Madrid, et Ouardania et Boukhabour. Ainsi donc, suite à des informations parvenues à la brigade de gendarmerie de Oulhaça, dans la wilaya d’Aïn Témouchent faisant état de la présence dans les eaux de la plage de Ouardania d’un colis flottant, une patrouille de contrôle a été dépêchée sur les lieux. Il est à rappeler qu’une quantité de 30 kilos de kif traité a été découverte et saisie le 15 janvier dans une forêt limitrophe à la plage de Sbiaât, commune de M’saïd.
Cette marchandise était répartie en deux colis plastifiés ramenés par les courants marins. Une autre quantité de 60 kilos de kif traité avait été saisie, dans la nuit du 8 au 9 janvier, au même endroit. «La contrebande de stupéfiants s’effectue désormais par voie de mer dans la wilaya d’Aïn Témouchent qui compte un littoral de 80 km, avait relevé le commandant du groupement de Gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Aïdaoui Rédha.
«Persécutés sur les voies terrestres où les forces de sécurité maîtrisent les différents endroits de passage, les trafiquants utilisent, de plus en plus, la voie maritime exploitant les courants marins qui ramènent les colis biens plastifiés de kif traité vers les plages où ils sont ensuite récupérés et dissimulés dans les forêts, avant d’être commercialisés», avait-il signalé lors d’une conférence de presse sur le bilan d’activités pour l’exercice 2008.
Et c’est fort de cette certitude que le commandement local va bientôt rendre opérationnelles plusieurs brigades maritimes tout le long du littoral témouchentois. Rappelons que près de 400 gardes communaux prêtent main forte aux patrouilles de la gendarmerie nationale afin de surveiller la côte.
Source : Echo-Oran