15 souscripteurs laissés en plan à Sidi Ben Adda

Les 15 souscripteurs de logements, du type habitat rural, dans la commune de Sidi Ben Adda distante de 3km de Aïn Témouchent, expriment leur mécontentement face au retard constaté dans la réalisation de deux projets de ce type, dont la qualité et la technique des travaux du premier fait même l’objet de réserves de la part de ses postulants. Selon nos interlocuteurs, le premier projet dit des «9 logements», a été abandonné à plusieurs reprises par les entreprises censées le réaliser et qui se sont succédé en laissant ses piliers livrés aux outrages des intempéries. Le second cas est pratiquement similaire au niveau de la localité de Maârouf El-Hadj, dont les 6 souscripteurs disent avoir acquitté en totalité leur apport personnel, sans qu’aucune entreprise n’ait entamé le parachèvement de leur projet de logement, dont les travaux ont été suspendus, juste après avoir été lancés.
Dans sa réponse, le directeur de l’Agence foncière de la wilaya de Aïn Témouchent a bien voulu nous éclairer honnêtement sur la question. Selon lui, pour le premier projet des 9 logements, l’entrepreneur contracté pour la réalisation du projet s’est officiellement désisté. «Cependant, a-t-il ajouté, malgré la lenteur de la procédure de son remplacement, deux entreprises sont appelées à achever le dit projet prochainement, en attendant l’accomplissement des dispositions réglementaires.»
En réponse aux réserves formulées à l’encontre de la qualité et de la technique de construction utilisée, le technicien en bâtiment attaché auprès de l’agence foncière, affirme de son côté, que les travaux déjà réalisés sont conformes au plan architectural et selon lui, aucune anomalie n’a été constatée dans sa construction. S’agissant du second projet des 6 logements, selon les mêmes sources, il semble que l’agence foncière soit confrontée à un litige lié à la nature et à la propriété du terrain d’assiette, qui relèverait d’une EAC de la région.
Toujours est-il que les 6 souscripteurs attendent une réaction des responsables de l’APC locale, pour la résolution définitive de ce problème, qu’ils subissent à leur corps défendant.

Source : Voix-Oranie

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