18 projets aquacoles à l’horizon 2025

La wilaya d’Aïn Témouchent a bénéficié de 28 projets, dont 10 impacteront la branche de la pêche en milieu halieutique et 18 autres concernant l’aquaculture, la globalité des 28 projets étant repartie entre les investisseurs privés et l’Etat. C’est là du moins le programme révélé par le directeur de la Pêche et des Ressources halieutiques de la wilaya d’Aïn Témouchent, M. Tiberkouket Djamel, lors de sa communication portant sur l’application du schéma directeur du développement de son secteur à l’horizon 2025. C’est ainsi que dans la branche de la pêche, il est projeté la création de trois autres ports de pêche, localisés respectivement à Béni-Saf, Bouzedjar et Madagh, deux plages d’échouage, deux ateliers de construction navale, trois conserveries et un centre de recherche scientifique.
Concernant le développement de l’aquaculture, en plus des deux fermes aquacoles en cours de réalisation, d’autres projets du même type seront lancés sur des sites répartis à travers la wilaya d’Aïn Témouchent, parmi eux, celui du farming (engraissement) du thon à Bouzedjar, la conchyliculture (élevage de moules et d’huîtres) avec ses 7 viviers permettant le production de fruits de mer, ainsi que d’autres variétés de poissons. Selon le dit schéma directeur, à l’horizon 2025, la production aquacole visée est de 3.450 tonnes/an et de 4 millions d’alevins. Par ailleurs, dans le cadre du programme spécial de relance économique (PSRE), la même wilaya a déjà bénéficié d’un montant global de 4,7 milliards de dinars pour la réalisation de 49 projets sur les 61 retenus. La production issue de ce programme est estimée à 6.220 tonnes, toutes espèces de poissons confondues avec à la clé, 2.320 emplois directs et indirects. Enfin, 7 autres projets sont en cours de réalisation, parmi eux les deux fermes aquacoles déjà évoquées. A souligner aussi la contribution de 10 autres projets, inscrits dans le cadre des trois dispositifs que l’Etat destine aux jeunes.
Parmi les recommandations issues de cette journée, figure entre autres, la nécessite d’impliquer les professionnels et les scientifiques, les services chargés de l’élaboration des cartes synoptiques et ceux chargés de la mise à niveau de l’ensemble des professionnels (marins/pêcheurs), sans oublier l’installation d’une commission intersectorielle pour s’assurer de la coordination.

Source : Voix-Oranie

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *