A quand une unité de la Protection civile à Terga ?

Les citoyens de la commune de Terga, auxquels se joignent les habitants des communes limitrophes de Ouled Boudjemaâ à 7Km et de Ouled Kihel à 8Km, réclament aux autorités concernées, la création d’une unité de la protection civile à Terga, qui serait au centre de son rayon d’action. Cette nécessité s’impose, compte tenu de la fréquentation des plages relevant de ces trois communes et qui ont besoin d’une unité d’intervention de proximité, pour porter secours aux accidentés de la route d’une part et d’autre part assurer un soutien logistique aux équipes de surveillance des plages. Cette unité de proximité de la protection civile va certainement rendre beaucoup de service, surtout au million d’estivants qui fréquentent à chaque saison estivale la plage de Terga, ce qui la place avec celle de Rachgoun, dans les tout premiers rangs à l’échelle de wilaya.
L’implantation de cette nouvelle unité de la protection civile s’impose également par la densité de la circulation des poids lourds qui transitent par centaines par Terga, soit pour enlever du sable de la sablière, soit pour ramener du ciment de la cimenterie de Béni-Saf. Cette noria de camion n’est pas sans danger pour les autres usagers de la route et dont les victimes d’accidents ont besoin d’une unité de proximité pour les évacuer en urgence vers les hôpitaux d’Aïn Témouchent.
Par ailleurs, la population de Terga qui compte quelque 10.000 âmes, dont un bon tiers de femmes en état de procréer, a également besoin d’être rassurée pour évacuer ses parturientes, quand on sait que le centre de santé local n’est pas suffisamment équipé en moyens humains et matériels pour faire face aux accouchements en urgence.
Par ailleurs, il n’est pas évident de trouver un clandestin pour évacuer une femme sur le point d’accoucher de nuit et de surcroît en période hivernale.
Enfin, sachant que la ligue de football exige désormais la présence de la protection civile sur le terrain, lors des rencontres officielles, et ce, au mettre titre que le service d’ordre, les dirigeants des équipes locales éprouvent beaucoup de difficultés à faire accepter aux arbitres le déroulement de ces rencontres, en l’absence de la PC. Un handicap qui peut s’avérer tragique pour les joueurs victimes d’arrêts cardiaques ou de mauvaises chutes.

Source : Voix-Oranie

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