ADSL d’Algérie Télécom

Beaucoup de structures étatiques, dédiées aux loisirs des jeunes, restent dépourvues d’équipements d’accès au réseau Internet, à travers la wilaya de Aïn Témouchent, où le tarif appliqué par Algérie Télécom reste dissuasif pour ne pas dire prohibitif. Cette prestation informatique est pourtant très demandée par la gent juvénile, notamment les internautes issus des établissements scolaires ou universitaires et qui tiennent à élargir leurs horizons et enrichir leur savoir, par le biais des services disponibles sur Internet. Ces prestations ouvertes leur permettent d’une part d’élaborer leurs projets d’étude et d’autre part, de privilégier leurs contacts personnels, pour approfondir leurs connaissances livresques. Mais comment faire la part des choses, quand on sait aussi, que la majorité de ces jeunes vient «chatter» à bâtons rompus ou se faire des relations, dont la motivation n’a rien de platonique.
A.Y., responsable d’un site de proximité dira à ce propos: «Nous avons une salle Internet très fréquentée par les jeunes. Malheureusement, l’accès au réseau nous est coupé pour des raisons financières. Il faut dire qu’Algérie Télécom devrait revoir à la baisse sa tarification, en assimilant notre structure à celle d’une école primaire, destinée à la formation et non pas à celle d’une structure purement commerciale basée sur la seule notion du profit. L’abonnement ADSL en régime «Fawri» revient à 96.000 Da/TTC par mois, pour les catégories professionnelles et pour un débit de 2 mégabits/seconde, ce qui est considéré comme extrêmement cher par rapport aux tarifs appliqués sous d’autres cieux», conclura notre interlocuteur.
Une autre source activant au sein de l’Office des établissements de jeunes (ODEJ), révèle que sa structure a payé un abonnement ADSL pour une quinzaine de salles équipées de l’Internet au niveau des maisons de jeunes réparties à travers le territoire de la wilaya. «Néanmoins, dit-elle, il appartiendra aux responsables de ces maisons de jeunes, de faire fructifier ce service, ne serait-ce que pour se constituer suffisamment de ressources propres, pour honorer les factures des périodes d’abonnement suivantes. Ceci, depuis que les nouveaux textes de création de l’ODEJ ont été publiés et qui font que les Maisons de Jeunes ne dépendent plus que de la DJS (et non plus de l’ODEJ).»
Pour rappel, l’ODEJ (ex-CIAJ) continue à gérer 13 structures, dont celles de Hammam Bouhadjar, Aïn Témouchent, M’Saïd et Sidi Safi. Ceci étant, à l’approche des vacances scolaires d’hiver, la demande d’utilisation d’Internet va aller crescendo, notamment dans les communes éparses, où les cybercafés privés sont totalement absents. «Maintenant que l’opération «Ousratic», diligentée par le ministère de tutelle et visant à doter chaque famille par un micro, a abouti à un constat d’échec, les responsables de chaque commune devraient céder des locaux inexploités à ce jour, au profit de l’ODEJ ou de la DJS, pour assurer une meilleure prise en charge de nos jeunes», estime un père de famille, pour qui «les APC ne disposent pas de ressources financières propres ni de moyens humains, pour concrétiser, encadrer et vulgariser l’accès à Internet dans nos communes», a-t-il conclu.

Source : Voix-Oranie

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