Quelques heures après les attentats terroristes perpétrés à Hydra et à Ben Aknoun, ce fut la stupeur chez la population d’Aïn Témouchent. Les citoyens approchés condamnent et dénoncent à l’unanimité ces actes criminels. Les discussions sont partout les mêmes: sur la voie publique, dans les administrations, les cafés… «Encore une fois, les terroristes ont frappé deux quartiers de la capitale, Hydra et Ben Aknoun». En apprenant le drame, M.S. Saïd, cadre dans une institution, a très vite ressenti une peine et exprimé une vive colère, qualifiant les deux attentats «d’actes barbares et odieux».
Un autre citoyen d’un certain âgé, attablé autour d’une tasse de café, a exprimé «la ferme condamnation de ces actes terroristes» et s’est dit «partager la peine des proches des victimes». Un avis partagé par un jeune étudiant qui fait remarquer que «ces actes de sauvagerie qui interviennent au moment où l’Algérie célèbre le 47ème anniversaire du 11 décembre 1960, montrent en tout cas une chose: que notre pays est et restera toujours debout».
Bien que vaquant à leurs occupations, les gens ne parlent que de ces attentats, un sujet incontournable dans leurs discussions. «Il y a de quoi s’inquiéter», s’insurge un fonctionnaire dont la mémoire fait tout de suite resurgir le drame du 11 avril et celui de l’aéroport qui ont endeuillé le pays. «Assez ! Nous aspirons à la paix ; nous ne voulons plus de morts et de sang», lance-t-il.
Source: Echo-Oran