Demander au secteur des forêts de s’occuper des espaces verts et des plantations d’arbres d’alignement, d’ornement à l’intérieur des tissus urbains, est-elle une nouvelle mission qu’on veut lui confier en plus de celle qui lui est dévolue et qui consiste, en premier, à la restauration des sols et au développement et à la protection du parc forestier sous tous ses aspects? Cette mission relève, impérativement, des attributions des collectivités locales et d’aucuns prétendent le contraire. La décision de confier des opérations de ce genre au secteur des forêts d’Aïn Témouchent est discutable si elle s’inscrit dans un cadre bien défini où ce secteur vient en appoint pour assister les collectivités locales qui ne disposent pas de moyens humains et matériels adéquats et suffisants à même de lancer des projets d’envergure s’étalant sur plusieurs saisons. C’est peut-être le cas de la bande verte et des ronds-points gazonnés situés autour et à l’intérieur de la ville d’Aïn Témouchent. Le dispositif mis en oeuvre comprenait plusieurs modules d’intervention relevant de plusieurs secteurs techniques y compris le bureau d’étude chargé du contrôle et du suivi et des entreprises de réalisation et de prestation. La réussite du projet est liée étroitement à la cohérence du dispositif dans son ensemble et à la prise en charge effective des modules par les secteurs techniques respectifs. Il se trouve que dans certains cas, il existe des domaines de compétences communs desquels génèrent des retards dans l’exécution car chaque responsable de module se voit non concerné directement par le ou les problèmes rencontrés, lors de l’évolution des travaux de projets. Ceci se manifeste quand des imprévus apparaissent par la suite et qui demandent des rallonges de fonds souvent assujetties à des inscriptions d’opérations dans le cadre des programmes planifiés notamment. Etant donné que c’est une première, il est souhaitable que ces paramètres soient étudiés pour parer à l’irréparable. Le projet est pilote dans son ensemble, il mérite aussi de le généraliser à travers la wilaya. Commencer par les chefs-lieux de daïra est l’idée prise par le schéma directeur destiné à créer des jardins publics.
Ledit schéma a été discuté et approuvé en 2006. Mais depuis, rien n’a été fait dans ce sens.Réhabiliter les services communaux dans leurs fonctions est ce qui est demandé expressément, mettre à la disposition des APC les moyens nécessaires est le plus demandé et charger les forêts à assister techniquement les APC est le mieux indiqué.
source:le quotidien-oran