Sus aux sachets en platique

Le plastique usité pour les besoins des commerçants et des ménagères se promène partout, c’est un voyageur errant continuellement au gré des vents et de l’indélicatesse des gens qui considèrent que tout ce qui est hors de chez eux est une décharge. Le tableau que dessine le plastique volatile çà et là aussi bien à l’intérieur des villes qu’à l’extérieur des agglomérations est désolant et répugnant. Pourquoi la nature a-t-elle ce peu de considération de la part des humains censés la défendre contre toutes les nuisances et les dégradations ? Que faire face à un tel désastre qui en dit long et qui prend de l’ampleur ? Les rues, les routes, les espaces verts, les forêts, l’orée des chemins de fer, les abords des décharges surveillées et celles dites sauvages, les champs de vigne, les près, les terres agricoles, les terrains de stationnement sont constamment menacés par ce qui est convenu d’appeler aujourd’hui le fléau plastique. Les hautes instances sont conscientes de ce problème qui perdure et s’étend sans limites, celles situées aux horizons décisionnels et exécutifs inférieurs aussi. Tous déplorent cette situation.
Des actions inachevées initiées de temps à autre et prisées par les responsables locaux n’ont donné que des résultats éphémères. Refaire la même expérience conduit au même résultat. Que faire alors ? Interrogé par nos soins, le premier responsable du secteur de l’Environnement d’Aïn Témouchent a souligné que les départements centraux de son ministère, et à la demande du ministre de l’Environnement et de l’aménagement du territoire, vont bientôt superviser une opération d’envergure nationale de «déplastification». Elle englobera en particulier les services de la DTP des collectivités locales, des forêts et autres. Selon des informaticiens, une première réunion a regroupé l’ensemble des partenaires concernés. En toute vraisemblance, des chefs de daïra auraient déjà préparé la logistique devant intervenir lors du déroulement des travaux.
A priori les charges seront supportées par les dispositifs TUP-HIMO et blanche Algérie. En première étape, ce sont les villes, les rues et routes qui seront ciblées. Au niveau de la pénétrante de la ville d’El-kerma à Oran (l’observateur peut aisément voir, tout le long des accotements, des tas de sachets plastiques ramassés en attendant le passage des camions des collectivités). Vaut mieux tard que jamais. Et nettoyer c’est bien mais ne pas salir c’est encore mieux. Telle est la leçon qu’il faut apprendre et appliquer.

source: Quotidien-Oran

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