Plusieurs chantiers censés procéder à l’aménagement voire à l’embellissement de certaines cités ont été ouverts à travers la ville d’Aïn Témouchent. Si les travaux avancent correctement dans la plupart d’entre eux, c’est loin d’être le cas dans la cité des 312 Logements, dont les résidents piaffent d’impatience. Pourtant, ces chantiers sont censés contribuer à l’amélioration du cadre de vie des riverains, entre autres, à travers la pose de nouveaux carrelages, la rénovation des bordures de trottoirs, la plantation environnementale et l’éclairage public, choses pour lesquelles les responsables locaux méritent d’être salués. Cependant, seule l’Avenue Mohamed Boudiaf, qui passe pour être la vitrine post indépendance de la ville de Sidi Saïd, attend un «relooking» que ses riverains désespèrent de voir et pour cause.
Ses trottoirs sont toujours défoncés et n’ont pas bénéficié à ce jour de la pose d’un seul mètre carré de carrelage. En amont, plus exactement au niveau du rond-point édifié par les Chinois, cette avenue mérite d’être mieux entretenue, au lieu de sombrer dans la clochardisation qui la guette. Comme elle relie la ville nouvelle «Akid Othmane» au centre-ville et se trouve jalonnée de sièges de l’administration, elle mérite donc plus d’égards à ce titre. Quant aux habitants de la cité limitrophe, celle des 312 Logements pour ne pas la nommer, ils se sont rapprochés de la Voix de l’Oranie, pour réclamer en plus des travaux d’aménagement et d’embellissement restant à engager, des plantes ornementales pour garnir le terre-plein courant tout le long de leur avenue et le jalonner par des lampadaires pour égayer leurs espaces obscurs de plus en plus gagnés par la morosité. L’autre point aussi important demeure la création ou à défaut l’aménagement d’un espace agrémenté de bancs publics sur cette avenue, pour permettre aux personnes âgées ou aux visiteurs fatigués d’y observer une pause. Les beaux jours s’annonçant dans quelques semaines, ces espaces de repos seront appréciés à leur juste valeur, durant les vacances de printemps et les nuits estivales, lorsque la ville sera de nouveau investie par les touristes venus de tous les horizons et par les émigrés venus se ressourcer.
Enfin, nos interlocuteurs ne cessent de dénoncer le retour des motos à échappement libre, qui leur causent des nuisances sonores insupportables sous l’œil indifférent des services chargés du contrôle de la circulation dans cette partie de la ville. A quoi auront donc servi les campagnes lancées par les services de la sécurité routière, pour faire la chasse à ces engins pétaradants, si c’est pour les revoir sillonner les rues, avec des pilotes arborant parfois des walkmans… en guise de casques?
Source : Voix-Oranie