Quand on est insensible face à des problèmes portant atteinte à la santé publique et générant des nuisances aux citoyens et aux passants empruntant les rues où les désagréments se manifestent, cela devient une affaire assez grave qui suscite des interrogations dont beaucoup sous-estiment les retombées pouvant survenir en cas de complications. En date du 01/06/2009 (voir Q.O.), l’on a alerté l’opinion sur «une autre histoire d’eaux usées», une histoire qui évoque le ruissellement des eaux usées à ciel ouvert en provenance de locaux commerciaux fermés situés au rez-de-chaussée de bâtiments. Avant de songer à aviser l’opinion publique de ce problème environnemental et de santé publique, on s’est entretenu avec des élus et des structures à charge, devant, dans notre esprit, agir en toute urgence. Mais ce fut en vain. A ce jour, personne ne s’est inquiété et le problème posé perdure toujours.
Faut-il comprendre que ceux concernés par le problème n’ont pas été informés d’une manière ou d’une autre ? Le plus naïf prend les choses sous cet angle. Pour illustrer le tableau immonde que l’on vient de brosser succinctement, l’observateur voulant prendre une boisson ou s’attabler avec un invité au deuxième café situé à 300 m en aval du tribunal, en direction de Haï Moulay Mustapha, serait heurté par des odeurs piquantes et nauséabondes. Et si par malheur les eaux usées ruisselantes se mélangent avec celles destinées à l’alimentation en eau potable, l’on comprend sans peine la suite qui serait donnée sous d’autres cieux et dans d’autres lieux, une question de ce genre étant prise en charge immédiatement.
S’agit-il d’un manque de civisme pénalisant qui engourdit les uns, rend léthargiques les autres et indolents d’autres encore ? Le temps cache les réponses et, au moment opportun, n’avise pas mais incrimine tout ce monde, nous tous. Rester sans agir est inadmissible.
Source : Quotidien-Oran