CRBT – Un représentant oranien pour 14 wilayas

Depuis plus d’une décennie déjà, le basket-ball oranien vit une situation de marasme et de déclin, comme jamais auparavant. Défendue, corps et âme, par la formation oranaise du COBB, depuis la fin des années 90, la représentativité de cette discipline au plus haut niveau s’est totalement évidée depuis la saison écoulée où, par miracle, le seul représentant oranien, en l’occurrence le Chabab de Témouchent, l’a échappé belle, espérant l’ultime tournoi des play-downs pour se mettre définitivement à l’abri de la relégation. C’est un piètre constat du niveau de la balle orange oranienne qui, en grande majorité, tire ses raisons tout autant des grandes crises financières et du manque d’infrastructures que subissent la plupart des clubs de la région ouest du pays.
En effet, s’agissant du CRB Témouchent, durant toute la saison, les poulains de l’entraîneur Didi ont dû évoluer hors de leurs bases, à Béni Saf et à l’extérieur, à cause d’une salle témouchentoise totalement délabrée et dangereuse pour la sécurité des athlètes. Ce handicap de taille n’aura servi en rien les intérêts de ce club. Egalement, dans le chapitre des difficultés rencontrées par ce club, nous noterons le désintéressement alarmant des autorités locales, n’ayant jamais pensé à trouver des solutions durables aux problèmes financiers du CRBT. Pourtant, si l’on se réfère aux derniers résultats enregistrés par les petites catégories du Chabab, particulièrement chez les juniors garçons, lors de la coupe d’Algérie, la saison dernière, on s’aperçoit qu’un excellent travail à la base est effectué par les techniciens du club et que, avec un minimum de moyens, l’avenir du Chabab pourrait être des plus prometteurs.
Pour les autres clubs de la région et malgré une relégation en N1/B, le COBB a prouvé que, avec un peu plus de moyens financiers, il avait les moyens humains de retrouver l’élite nationale au plus vite. En effet, obligés de remanier l’effectif à près de 90 %, à cause du départ des meilleurs éléments du club, mieux rémunérés ailleurs, les dirigeants du COBB ont su redresser la barre et jouer les premiers rôles parmi la N1/B, démontrant que, plus que le travail, les problèmes financiers sont difficiles à résoudre et qu’il met des limites aux objectifs des clubs oraniens. Pour ce qui est des Postiers d’Oran, le problème, obligeant les «Bleu et Jaune» à végéter en division inferieure, est malheureusement tout autre.
L’APTTO, malgré de petits moyens financiers, est peut-être le seul club oranien à avoir une certaine stabilité financière permettant d’effectuer toute la saison sportive, avec une relative sérénité. En réalité, le problème de l’ASPTTO est à mettre sur le dos de la mentalité de la maison «jaune et bleu». En effet, les responsables pensent plus en tant que «Sport et Travail» que compétition. La participation prime sur le résultat.
L’ASPTTO, à l’inverse des autres clubs de l’Ouest, ne veut pas être compétitive, sinon comment expliquer que, avec une équipe considérée comme l’une des meilleures de la N1/B, l’ASPTTO a du attendre les ultimes instants des playdowns pour éviter de se retrouver en Régionale.

source: Echo-Oran

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