Danger non signalé !

Au dos de la sûreté urbaine, sise à la nouvelle ville Akid Othmane d’Aïn Témouchent, une entreprise est en train de construire un équipement public relevant d’une administration sous tutelle du ministère des Finances. L’observateur, voulant emprunter la rue périphérique située au sud-ouest de l’E.P. ne peut passer sans être pris par une frousse, tellement le risque est grand et les probabilités de se faire écraser par le godet plein de béton que manipule l’ouvrier à l’aide d’une grue fixe dont la flèche passe par-dessus la voie.
Des automobilistes non avisés par des plaques de signalisation continuent à utiliser cette rue jugée à grand risque et pouvant à n’importe quel moment produire ce qui est irréparable alors que les solutions existent en pareille situation. Etre prévenant est ce qui est exigé dans un chantier de bâtiment. Couper carrément cette voie étant donné que les usagers peuvent la reprendre plus bas ou en amont est une variante à prendre en compte mais ouvrir une en cas de contrainte est la chose la plus conseillée. En cas de sinistre, Dieu l’empêche, à qui incombe la responsabilité ? Cela fait partie de la sécurisation du chantier par l’entreprise, une condition sine qua non que d’aucuns ignorent.
L’autorité des équipements publics, le premier magistrat de la commune ne doivent pas ignorer ce problème. Et même les ouvriers qui opèrent sur le corps de la chaussée quand la nécessité l’exige ne sont pas à l’abri d’éventuels incidents pouvant survenir par mégarde par des automobilistes qui ne sont pas du bled. Agir en conséquence est ce qui est le mieux à entreprendre car personne des responsables concernés n’a le droit de dire cela n’est pas de mon ressort.

Source : Quotidien-Oran

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