Comme chaque année, les Témouchentois ont célébré la fête de l’aïd El–Fitr dans une ambiance conviviale. Le recueillement dans les cimetières à la mémoire des proches disparus a succédé à la prière de l’aïd dans l’ensemble des mosquées de la ville richement décorées pour la circonstance mais qui, souvent, n’ont pas suffi à contenir tous les fidèles. Les craintes de voir le climat jouer un mauvais tour s’étaient dissipées avec l’apparition des premiers rayons de soleil. Ce qui a rassuré les petits mais aussi les adultes appelés à effectuer une tournée de visites de courtoisie aux membres de leurs familles. Le ciel dégagé en grande partie a permis d’introduire une note d’ambiance conviviale et d’offrir aux enfants les conditions nécessaires pour passer des fêtes aussi agréables que mémorables. La journée de l’aïd a, par ailleurs, permis à certains de profiter de l’aubaine pour lancer, le temps d’une journée, un commerce relativement florissant en proposant aux enfants diverses attractions. Les photographes ont installé un peu partout des décors attrayants pour attirer une clientèle soucieuse d’immortaliser, sur la pellicule, des instants mémorables.
D’autres s’étaient improvisés marchands de jouets, installant, sur des étalages de fortune, différentes sortes d’objets de distraction. Le temps d’une journée, la cité de Sidi Saïd a vécu une fête de plus, délaissant de côté les problèmes de la vie quotidienne. Tous reprennent aujourd’hui les chemins du travail et de l’école. L’aïd, que beaucoup attendaient impatiemment, n’est qu’un souvenir, que beaucoup n’oublieront pas de sitôt… en raison des dettes contractées pour la circonstance.
Source : Echo-Oran