Des averses et les interrogations

Un premier bilan de la gendarmerie nationale fait état de nombreuses interventions sur des sites et axes routiers sérieusement touchés par les chutes de pluie qui se sont déversées sur la région au cours de l’après-midi de mercredi passé. La situation la plus critique a eu pour théâtre la route nationale n°2 ; où le trafic routier a été interrompu suite à une importante stagnation des eaux à proximité de la ferme El Gaïda Halima. A cet endroit, la chaussée accuse une cuvette et le déferlement des eaux charriées, par la plaine avoisinante a été freiné par les blocs de béton séparant les deux voies. Les automobilistes ne s’attendaient vraiment pas à rencontrer une rivière en lieu et place de la route, d’autant que le tronçon relevant de la DTP d’Oran a été réceptionné il y a à peine quelques mois. Et il a fallu recourir à une déblayeuse pour créer des trouées au milieu de la haie en béton afin de libérer les eaux et permettre, vers 19 h, la réouverture de la double voie.
Il va sans dire qu’entre temps un énorme embouteillage a immobilisé des dizaines de véhicules et il est heureux qu’aucun accident n’ait été signalé. Une situation qui, selon certains citoyens, a mis à nu l’incroyable désinvolture avec laquelle ont agi les bureaux d’études en charge du projet de dédoublement de la RN n°2. Outre les risques potentiels que renferment de tels obstacles massifs, les rampes ou glissières métalliques ne sont-elles pas plus adaptées?
Il est clair que les études n’ont pas pris en compte les moyens d’évacuation des eaux pluviales de part et d’autre de la double voie. En tout état de cause ces défaillances ou négligences peuvent coûter la vie aux usagers de la route. Par ailleurs, les habitués du chemin de fer n’ont pas vécu eux aussi une journée de tout repos. Puisque le train reliant Aïn Témouchent à Oran est resté en gare après l’annonce d’un blocage de la voie entre El Amria et Hassi El Ghella. De leur côté, les bus affectés à la desserte n’ont pu quitter leur quai. Ce sont finalement les taxis qui profiteront de l’aubaine en exigeant de chaque voyageur 500 DA. Pour tenter l’aventure jusqu’à la ville d’Aïn Témouchent alors que le tarif officiel est de 150 DA. Il est à signaler, par ailleurs, le mauvais temps n’a pas épargné la commune d’Aïn Kihal où 22 familles ont dû être évacuées par la protection civile après que leurs demeures furent envahies par les eaux. Le stade municipal a, quant à lui, enregistré l’effondrement d’une partie du mur de clôture. Dans la daïra d’Oulhaça, le douar Chaïna a connu de fortes inondations qui ont obligé 04 occupants à abandonner leurs maisons pou aller se réfugier chez leurs proches, après avoir été secourus par les éléments de la protection civile. Lesquels sont également intervenus au niveau de la commune d’Aïn Tolba pour sauver 03 personnes prises dans les eaux d’oued Slimane et immédiatement transportées vers l’hôpital d’Aïn Témouchent pour recevoir des soins nécessaires.
Un peu plus loin, à hauteur de la localité d’Aïn Allem, et ce jusqu’à la limite de la RN n°35 séparant les wilayas de Tlemcen et d’Aïn Témouchent, le goudron a été grandement endommagé. Tandis que 03 ponts subirent des dégâts. De même que des poteaux électriques et téléphoniques. Le wali d’Aïn Témouchent, accompagné des cadres techniques s’est rendu dans ces deux communes pour évaluer l’ampleur des préjudices. Une cellule de crise a été mise sur pied pour suivre l’évolution de la situation.

Source : Echo-Oran

1 réflexion sur « Des averses et les interrogations »

  1. Bonjour à tous ,

    Je dois dire que parfois on se demande si le bon dieu n’a pas fait qu’il pleuvent juste un mois par an chez nous !!!

    Le problème est , et je vais etre le plus explicite :  » que tout le monde s’en fou !! »

    Si les ingénieurs qui sont par exemples à la DTP et le reste qui travaillent pour les entreprises que l’état a payé avec notre argent a tous ont fais leurs travail en temps on aurait jamais eu de problème.

    Il ne faut pas etre un génie pour se rendre compte que c’est des « incompétents » malheuresement rien qu’en observant les énormes ronds points de la route qui mène à EL MALAH.

    Il est temps que vous faites votre travail et je m’adresse de façon global à tous ceux qui ont une fonction qui rend service a la population .
    Et c’est honteux de voir q’une pluie de 5 minutes et la ville est noyée parceque les canalisations sont bouchées: utilisez des Buzz de 500 minimum en ville au lieu des PVC de 35 (qui coute et c’est vrai pas cher, mais craque dès qu’il y a des travaux) .

    Et cette demande est ouverte aux maires des commune en premiers lieu et le wali pour faire bouger les choses: Par exemple : Pourquoi n’ y a -t- il pas eu de controle sur les tarifs appliqués par les taxi alors que NOUS tous on sait que  » Le malheur des uns fait le bonheur des autres » en touts les cas ça prouve que les gars sont dans leurs bureau au chaud et basta !!
    Dommage pour l’absence de responsabilité civique et profesionnelle.

    Nous n’avons pas encore l’esprit d’initiative: il faut q’un président ou un wali pour q’un chef de service bouge meme s’il le faut bosser un mercredi soir…………

    Je souhaites de meilleures jours pour ma ville.

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