Des cahiers de charges pour les plages

La commission de l’APW d’Aïn Témouchent chargée de l’économie, du tourisme et de l’environnement, évaluant la saison estivale 2008, s’est interrogée pourquoi la wilaya n’a pas bénéficié de taxes et de recettes, produits de l’exploitation d’assiettes foncières touristiques (cas de la plage de Sidi Djelloul) destinées au projet Medgaz dans la commune de Sidi Safi. Dans son rapport qu’elle a présenté dernièrement, la commission n’a pas précisé s’il s’agissait d’une occupation temporaire ou définitive car l’évaluation des taxes diffère dans les deux cas de figure. Il était plus intéressant d’approfondir la réflexion et d’inviter les secteurs à charge de se prononcer sur la question, à commencer par les services des domaines, des impôts et autres. Evoquer le problème sans l’étayer, c’est une chose mais s’obstiner et persévérer pour le connaître et apporter les solutions est ce qui est demandé en substance, notamment quand il s’agit d’une session plénière de l’APW. Le point fort du rapport avait trait à l’hygiène publique dans les plages durant la saison estivale.
Pour cette question, tous les avis convergent et s’accordent à dire que c’est une préoccupation majeure pour laquelle collectivités locales, autorités du tourisme et de l’environnement et élus locaux contribuent à sa réussite en fonction des moyens disponibles. Dans ce cadre, la commission a jugé utile de procéder à l’élaboration d’un cahier de charges unique portant sur la concession du service public relatif à l’hygiène dans les plages.
A ce propos, la commission a réitéré son souhait de voir l’inspection générale de la wilaya s’occuper de son élaboration en fonction des spécificités de chaque commune côtière. Les propositions faites se sont intéressées à la mise à disposition des collectivités côtières des équipements pour le nettoiement des plages alors que les nouveaux textes régissant ce domaine favorisent la concession du service public durant la session estivale et au-delà de cette période.
Il était intéressant de parler des conditions dans lesquelles les concessionnaires ont oeuvré et s’ils ont honoré leurs engagements conformément aux prescriptions des cahiers des charges établis, un constat qui sert les responsables concernés pour améliorer le service public dans le futur.

Source : Quotidien-Oran

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