Des indices prometteurs dans la production agricole

agricultureLa production de lait a atteint, à l’échelle de la wilaya d’Aïn Témouchent, un pic de 17 millions de litres, durant l’année 2007, grâce aux bonnes dispositions de quelque 9.400 vaches laitières, ce qui donne une moyenne de moins de 6 litres/jour par vache, en comptant leurs jours de congé et de maternité, ce qui laisse sous-entendre un soupçon d’évasion fiscale, que d’aucuns estimeraient à 4 litres/jour pour le moins. Les producteurs potentiels sont situés dans la région est de la wilaya d’Aïn Témouchent, dont trois (03) sont d’un niveau de performance national. L’un d’eux possèderait 500 vaches laitières, a-t-on appris, lors de la conférence animée par le directeur des services agricoles (DSA), M. Houari, selon lequel la wilaya d’Aïn Témouchent dispose de 9.400 vaches laitières, sur quelque 16.300 têtes bovines et 120.000 têtes d’ovins. Il a fait remarquer que la capacité de production ne va pas de paire avec les besoins de la population témouchentoise en matière de lait, même si les pouvoirs publics ambitionnent d’augmenter la production, pour parvenir à l’autosuffisance nationale et freiner l’importation du lait.
Parlant du domaine de l’apiculture, il dira que les conditions climatiques défavorables ont impacté négativement la production du miel. Selon lui, la DSA a enregistré l’existence de 7.300 ruches à travers le territoire de la wilaya et dont le rendement est au dessous de la norme souhaitée, quand on sait que chaque ruche aurait produit 2kg seulement, alors que les normes officielles sont de l’ordre de 5kg. Comme quoi, là aussi il y a anguille sous roche… Quant à la production des légumes secs, la variété de pois chiches est très dominante. La superficie emblavée qui était de 4.500 hectares, représentait 90% de la superficie totale (5.600Ha) dédiée à la céréaliculture. La quantité récoltée aurait atteint 33.500 quintaux. Ceci montre la demande croissante de cette matière sur le matché local et régional, à des fins de consommation domestique et industrielle (calentita).
Selon la même source, Aïn Témouchent occuperait la première place à l’échelle nationale, en matière de production de pois-chiche, et ce, en dépit de l’insuffisance du niveau de pluviométrie. Ces résultats auraient même incité certains viticulteurs à reconvertir les arpents récupérés des cépages arrachés, à la céréaliculture, avec une priorité préférentielle pour la culture du pois chiche, qui s’avère beaucoup plus rentable économiquement. Pour rappel, la superficie viticole reconvertie varierait entre 700 et 1.500Ha, dont les 60% sont allés à la céréaliculture.

Source : Voix-Oranie

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