Des projets de proximité pour le développement rural

paysanLa DSA de la wilaya d’Aïn Témouchent qui ne dispose que de 160 millions de dinars, a évalué à 225 millions de dinars la mise en œuvre, en deux tranches, du projet de proximité de développement rural intégré (PPDRI), visant à sédentariser le fellah et à faire vivre les populations rurales dans un cadre économique et social plus en harmonie.Depuis le lancement en 2000 du PNDA, dans la wilaya d’Aïn Témouchent, le secteur de l’Agriculture n’a pas atteint tous les objectifs qui lui étaient assignés et dans le monde rural, les résultats obtenus ont à peine amélioré les conditions sociales et économiques, comme le prévoyait la stratégie de développement conçue à cet effet.
Pour y pallier, une nouvelle approche tenant compte des vœux des fellahs et des habitants des zones rurales, est intégrée au projet de proximité de développement rural intégré (PPDRI). Dans cette approche, la communauté rurale doit présenter ses besoins par ordre de priorité et pour veiller à leur mise en œuvre, elle doit déléguer un représentant, assez dynamique pour jouer le rôle d’animateur et pour agir en collaboration avec un agent désigné par l’administration locale, sous le nom de «facilitateur», chargé de faire l’intermédiaire, entre les habitants et l’administration, pour mettre en œuvre et suivre la réalisation des besoins communs, sollicités et agréés, en fonction des moyens financiers de la wilaya.
Le PPDRI offre ainsi quatre (04) modules fédérateurs. Il s’agit de la modernisation des localités, la préservation des ressources naturelles, la sauvegarde du patrimoine culturel, historique et touristique et enfin la re-dynamisation de l’activité économique. Sur le plan pratique, une cellule a été installée hier par le wali, pour procéder à l’explication de ce projet intersectoriel.Parallèlement, une enveloppe budgétaire de 225 millions de dinars sera mise sur le terrain, pour mener à bien ce projet en deux tranches, la première évaluée à 150 millions de dinars et la seconde à 75 millions de dinars. Or les moyens de financement de la wilaya se limitent à 160 millions de dinars, pour couvrir tous les besoins requis dans les zones rurales.

Source : Voix-Oranie

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