La Conservation des forêts de la wilaya d’Aïn Témouchent a listé, à ce jour, 46 espèces végétales et 31 animales, a-t-on appris de cette conservation.Le recensement n’a touché qu’une partie du territoire, mais l’exploration des périmètres en bordure de la côte, par les forestiers, aidés parfois des riverains, a révélé, en particulier, des essences d’un arbuste, le «retam», repéré dans la commune de Sassel (circonscription de Hammam Bouhadjar) et la lavande dans la forêt de Ouzert (commune d’Ouled Boudjemâa). Cette plante aux vertus médicinales est, aussi, employée dans la parfumerie ou commercialisée à l’état brut. Parmi les animaux à protéger, notamment de son principal prédateur -l’homme -, il y a lieu de citer les mangoustes, scientifiquement appelées «herpestes ichneumon». Cette espèce que l’on retrouve dans toutes les régions du pays, mais bien plus dans les zones humides de l’est, est un mammifère plutôt rare dans la wilaya d’Aïn Témouchent où les dernières décennies ont été marquées par une sécheresse persistante et une avancée de la désertification.
D’autres espèces repérées isolement comme le chacal, le loup, le porc-épic ou ces oiseaux migrateurs:
balbuzard pêcheur, pivert cendre, notamment, repérés sur l’îlot de Rachgoun, font l’objet d’une attention vigilante des autorités et des actions de sensibilisation de la Conservation des forêts, notamment, dans les établissements scolaires. Du côté des associations de chasseurs, la Conservation s’attachera à diffuser, largement, les nouveaux textes de loi réglementant la pratique et l’organisation de ce sport qui reste soumis à une interdiction sur tout le territoire national. Exceptionnellement, souligne-t-on de même source, une autorisation administrative est donnée pour organiser des battues lorsque la croissance d’une population s’avère nuisible, comme c’est le cas des sangliers ou des chiens errants. Le couvert forestier comporte, rappelle-t-on, moins de 30 000 hectares, soit 12% de la superficie de la wilaya. Il est concentré dans les communes de Bouzedjar, Ouled Boudjemaâ, M’Saïd, Béni Saf et Tamazoura.
Source : Echo-Oran