La récurrente question de l’achèvement des programmes d’enseignement se pose à chaque veillée d’armes des examens, notamment pour les classes de la 5ème année primaire qui feront, cette année, leur baptême de feu. L’optimisme affiché par certains chefs d’établissement quant aux résultats de cet examen, n’est pas du tout partagé par les parents d’élèves. Et pour cause, certaines classes se trouvent encore à la moitié du programme officiel de la langue française. Le retard constaté est, selon certains enseignants, dû aux multiples journées pédagogiques tenues le plus souvent les jeudis, coïncidant avec les séances de français.
Un avis toutefois non partagé par les parents qui soulignent leur désarroi en argumentant que ce handicap sera traîné jusqu’en classe de la première année et, de ce fait, les autres élèves de la 6ème année fondamentale qui, eux, ont terminé leur programme, se retrouveront plus avantagés. Il faut dire qu’une véritable course contre la montre est lancée par les parents d’élèves, appréhendant qu’un sujet de la partie non traitée soit retenu pour l’examen. Certains ont pris le taureau par les cornes en dispensant eux-mêmes les cours restants alors que d’autres ont assuré à leurs enfants des cours privés. Mais tous se demandent si leur progéniture aura la chance de décrocher la timbale ou si elle subira le supplice de tantale.
Source : Echo-Oran