Voilà une ville qui ne laisse pas indifférent. Beni-Saf sur Mer, c’est l’appellation originelle donnée au village par des colons nostalgiques, qui a inspiré une pléiade de visiteurs dont quelques plumes qui l’ont immortalisée à travers des oeuvres poétiques et littéraires. Raconter Beni-Saf c’est invoquer immanquablement un passé tourmenté, comme le sont une nature et un relief dont l’impact sur la naissance de la cité et la vie des premiers habitants fut des plus funeste. Au commencement, Beni-Saf était un grand trou qu’il fallait progressivement combler par des apports de déchets miniers. Son nom actuel serait lié à la présence depuis près de deux siècles de la tribu des Bensafi venue des monts de Beni-Chograne.
Les militaires français, selon une autre version, l’auraient baptisé ainsi à cause d’une injonction récurrente «Bni-Saf» dont usaient les officiers de l’Emir Abdelkader pour appeler les jeunes recrues à «former les rangs». Le destin de Beni-Saf s’e s t d’abord scellé autour de la mine avant de pactiser par nécessité vitale, avec la mer. On rapporte que les maures chassés d’Espagne après la chute de Grenade ont habité les grottes creusées à flanc de montagne au-dessus de la plage de Sidi Boucif et que c’est un Espagnol -ironie du sort- qui exploita la première concession minière.
Il fera appel comme tous les propriétaires qui viendront par la suite, à la main-d’oeuvre locale notamment les marins pêcheurs transfuges. Le filon ferrugineux de Ghar El-Baroud s’avéra le plus abondant. Le minerai arraché à la pioche était transporté dans des couffins. Le mythique long escalier, déclivité à nulle autre pareille, surnommé «la ficelle» était le chemin par lequel on remontait les wagons du bas de Sidi Boucif jusqu’à la pinède.
Les pionniers se sont installés près de la plage du Puits que jouxtent le port, la plage de Sidi Boucif et à proximité Est, la plage de Sidi Ali, au pied des falaises rocheuses. La mémoire des autochtones nous apprend que Sidi Breik, Sidi Boucif et Sidi Djelloul ont leur «koubba» au bord de la mer, contrairement aux autres saints de l’arrière-pays béni-safien dont Sidi Bouhmidi, Sidi Boucif, le saint patron de la ville qui a donné son nom à la plage éponyme laquelle colle au tissu urbain. Dans le prolongement, la plage du Puits rassemble le gros des estivants locaux et étrangers.
C’est à partir de cette plage que l’on peut découvrir l’aquarium creusé dans un rocher. Datant de 1958 le musée aquatique connut plusieurs déboires suite à son rattachement à des tutelles différentes. Un peu plus loin se dessine telle une anse baignée d’une eau limpide la plage de la Marmite intégrée dans le giron du complexe «Ennabil» autrement dit privatisée. La plage voisine, «Madrid», l’est en grande partie depuis que l’hôtelier du coin a voulu imiter son collègue qui refuse du monde en raison du succès acquis par le complexe où la clientèle huppée pas seulement de Sonatrach, peut disposer d’une piscine flambant neuf.
Beni Saf ne fait plus couvrir les adeptes de la nage. Ce sont plutôt les enfants des colonies de vacances, ayant pris leurs quartiers au niveau des centres et établissements scolaires situés aux abords de la plage, qui profitent le plus des joies de la baignade. La station de Beni Saf s’est fortement urbanisée durant la dernière décennie. Un important lotissement a vu le jour sur les crêtes des collines alentours. La ville s’est agrandie et la maîtrise de l’environnement devient de plus en plus problématique. Les plages de Beni Saf, durant l’été, souffrent parfois du manque d’hygiène. Du coup, l’engouement pour le site s’en ressent comme en témoigne l’intérêt populaire pour Rachgoun, Madrid, Zouanif. Beni Saf a-t-elle perdu de ses charmes d’antan ?
Les habitués pensent qu’hormis son cachet urbain très typique et ses attraits culinaires qui font du poisson toutes espèces confondues une valeur touristique sûre, la cité a effectivement enregistré un recul au plan balnéaire. Le seul hôtel digne de ce nom, le Siga, qui offre une belle vue panoramique sur la Méditerranée, affiche souvent complet en période estivale. Il fut un temps où Beni Saf accueillait de nombreux bateaux en provenance de la majorité des pays de l’Europe. Le minerai, la pêche et le vignoble constituaient les principales richesses de la localité. Au lendemain de l’indépendance «Moktaâ El Hadid» devient Barem puis Sonarem qui ravitaillait surtout les pays du bloc socialiste. Le dernier chargement quittera le port en 1974. Vers la fin de l’année 1984, la Sonarem abandonnera le gisement pour se tourner vers la Pouzzolane. Aujourd’hui, le poisson se fait également rare. Beni Saf a-t-elle épuisé toutes ses ressources ?
Source : Echo-Oran
pas d’accord sur le nom de Beni saf
liser l’histoire de beni saf et dite moi
hamid beneddine
beni-saf n’etait pas un désert avant l’arrivée des colons destructeurs de civilisation et de la vraie histoire vous savez pourquoi on surnomme la plage du puits (chati3 el hassi) pourquoi maktaa el hadid .Ou sont passés les beni-rimen et beni-fouzej pouquoi la tribu BENMEDDAH a quitté sa terre (actes font foi) ou sont les BOUHMIDI MAINTENANT vous parlez de sidi BOUCIF arriviste de nedroma alors de grace soyez objectifs et merci .
on dit rejel mdedah (gardien des puit) jel hassi..le colon zarravitch(serbe),a tout pris a la famille benmedah…beni-saf a exister avant les ben safi ..
pardon j’ai oublie de joindre l’url
http://horizon.beni.saf.free.fr/acceuil/index.html
Merci
l’auteur de cet article a écrit un livre sur l’histoire de Beni-Saf …
je sais , bien le bonjour a Omar
mais j’aimerais vous parler aussi d’autre chose qui concerne notre belle region .
Quand enfin un journaliste algerien arriverait a prouver que tarik ibn zeiyad est bien un oulhaci pur souche
amicalement
vive l’algerie
beni saf mon amour
diden pour tous jour
jémré avoir les cites touristiques de beni-saf 😀
tarek ibn ziad est ne a souk ahras et non pas a oulhaca svp arrêter ses faux témoignages
tarek ibn ziad est né à oulhaça gheraba (le roi syphax c est un oulhaçi)…
beni saf mon amour
algerie mon coeur
123 vive l’algerie et vive diden beni saf
de grace pas de désinformation ou sont pasés les vrais beni-safiens pour ne pas citer mrabout de la plage le saint hadj mohamed benmeddah
beni saf a ete construite par mocta hadid en 1872 alors stop