A l’occasion de la Journée mondiale contre la rage, qui tombe le 28 août de chaque année, une réunion s’est tenue ce dernier samedi au siège de la DSP de Aïn Témouchent et a regroupé les représentants de la Santé, du BHIC et de l’Inspection vétérinaire, au moment où la DSP fait état de 209 cas de morsures au 1er semestre 2008. Les participants sont d’avis à entamer une campagne de sensibilisation auprès des éleveurs de cheptels qu’ils font garder par des chiens, lesquels restent les principaux vecteurs de transmission du fléau de la rage.
De son côté, l’Etat ne cesse d’injecter des milliards pour le traitement et la vaccination de tous les animaux exposés au risque de la rage dont le traitement est très coûteux et parfois à l’issue mortelle, s’il n’est pas pris à temps. Par ailleurs, on constate ces dernières années que beaucoup de chiens sont abandonnés sur la voie publique par leurs maîtres, ce qui n’est pas sans danger pour les citoyens. Face à ce constat, les participants ont prôné la tenue de journées portes ouvertes sur les dangers et les facteurs de transmission de la rage, au niveau de tous les chefs-lieux de daïras de la wilaya d’Aïn Témouchent, pour une meilleure sensibilisation. Selon la direction de la Santé (DSP), au 1er semestre 2008, 201 morsures ont eu pour auteurs pas moins de 138 chiens, le reste étant infligé par des chats, des rats et des vaches. Pour rappel, le même secteur a fait état en 2007 de pas moins de 743 morsures, un chiffre qui fait d’autant plus peur que les campagnes d’abattage de chiens errants se font de plus en plus rares durant ces dernières années.
Source : Voix-Oranie