Si une partie, et seulement une infime partie, du sport-roi se targue d’avoir au moins un sponsor – ce qui reste pour le moins encore insuffisant -, le reste des disciplines sont carrément boudées par le sponsoring présent mais qui brille par son absence. Il est certes vrai que, à Aïn Témouchent, seul, le football est pour l’heure un sport porteur, populaire par excellence et l’attirance première des foules – que ce soit dans la Division Une, la Super D2 ou l’Inter-régions -et même des autorités lui accordent les égards, qu’il mérite à travers, notamment, des subventions régulièrement versées, même si celles-ci, au regard de ces clubs, restent insignifiantes. Mais que dire alors de l’association de basket-ball du CRBT, qui n’a absolument rien de tout cela ?
Cette dernière, qui représente l’Ouest du pays dans le championnat de Nationale 1 de basket-ball, ne semble pas intéresser, outre mesure, ni les distributeurs de subventions, qui distillent au compte-goutte, ni le sponsor pourtant fortement ancré. Pourtant, nombreux sont les entreprises étrangères, les industriels et les entrepreneurs potentiels, qui peuvent faire le bonheur de ce club et le hisser au-devant de la scène. En un seul mot, cette formation n’a pas le soutien des sponsors, en dépit de son statut d’équipe de l’élite. Dès lors, des questions se posent. En somme, elles sont légitimes et innombrables : Que faut-il faire pour ce sport ? Faut-il obliger le sponsor à s’investir ? Faut il impliquer les autorités locales pour satisfaire la demande des sponsors ? Autant de questions et bien d’autres, qu’il faut pourtant solutionner et opérer à leur mise en oeuvre.
Source : Echo-Oran