L’électricité fait des siennes dans la wilaya

Depuis le début du mois de Ramadhan, il ne se passe pas un jour sans que les coupures de l’énergie électrique ne viennent perturber l’heure d’El-Iftar, particulièrement à partir de 20h00. Pour ne pas être prises de court, comme le premier jour, les familles sont obligées de disposer à côté du bol de la Hrira des bougies, pour les allumer rapidement et finir leur repas dans la pénombre plutôt que dans l’obscurité totale. Même constat, pour accomplir la prière des Taraouih, les fidèles se hasardent à sortir de chez eux dans le noir pour rejoindre la mosquée la plus proche. Quoique éclairée à la lueur des bougies, il y règne une chaleur étouffante, car les climatiseurs sont à l’arrêt. Pour ne pas se trouver mal, certains fidèles sont obligés de quitter la prière pour sortir à l’air libre.
La rupture de la chaîne du froid a obligé certaines familles à jeter une bonne partie du contenu de leur réfrigérateur. Comme les cafés sont fermés, faute d’électricité, les citoyens ne savent plus où aller. A signaler que ces coupures générales ont ciblé les 28 communes de la wilaya d’Ain Témouchent, dont le chef-lieu s’est retrouvé plongé dans le noir, juste avant le début du match Algérie-Sénégal et cela, jusqu’au début de la seconde mi-temps. Contacté à ce sujet, le service de dépannage de la SONELGAZ de Aïn Témouchent nous a répondu tout simplement, qu’il y a trop de charge, alors que durant tout l’été quand les climatiseurs fonctionnaient à fond, aucune coupure n’a été signalée. En fait, la véritable raison a été fournie par la direction générale de la Sonelgaz, qui impute ce problème aux «mauvaises conditions climatiques qui ont régné le week-end dernier au centre du pays et qui ont concouru à la chute plusieurs pylônes de lignes à haute tension». D’où les délestages fréquents qui ont suivi et qui se poursuivront tant que ces lignes ne seront pas rétablies.

Source : Voix-Oranie