L’ONCV rate le train de la concurrence

raisinUne conférence de presse a été organisée, ce dernier lundi, par Amamra Med, Président de la Chambre d’Agriculture de la wilaya d’Aïn Témouchent, au niveau de son siège et se rapportant aux derniers entretiens menés avec les transformateurs de raisin de cuve, la GCO ayant pris en charge 7 caves et l’ONCV une seule. M. Amamra aurait retiré beaucoup de satisfaction de ces négociations, qui à ses dires, ont été rudes à mener pour apporter un plus à nos viticulteurs, en proie à l’incertitude quant à l’écoulement de leurs récoltes. Selon la même source, la GCO contrôle quelque 7 caves déjà, au niveau de la wilaya d’Aïn Témouchent (El-Amria, El-Malah, Terga, Chaâbet El-Leham, Aghlal, O/Berkèche et Aïn Tolba). Le choix de ces caves de proximité aurait été fait pour écourter les distances de transport et faciliter ainsi les livraisons des viticulteurs.
Par ailleurs, la GCO vient de donner une avance de 2.000 Da à l’hectare et des pulvérisateurs à dos à chaque viticulteur conventionné, pour qu’il puisse commencer, dès le 19 mars 2008, à traiter la vigne avec les produits phytosanitaires. Pour rappel, la GCO a conventionné ainsi plus de 3.000 viticulteurs exerçant dans les communes concernées et la liste n’est pas exhaustive car les portes sont toujours ouvertes à ceux qui ne le sont pas encore. Il faut dire aussi que ces conventions sont limitées à la durée d’une année et que les prix seront fixés au moins deux mois avant le démarrage de la campagne des vendanges (août comme chaque année).
Quant à l’ONCV qui a boudé la campagne des vendanges écoulée, il s’est décidé prudemment à prendre en charge une seule cave, celle de Chentouf, et à consentir une avance de 10.000 dinars à chaque viticulteur, quelle que soit l’étendue de son vignoble, pour préparer cette campagne viticole. C’est ce qui fait dire à certains observateurs, que le train de la concurrence est passé sous le nez de l’ONCV, quand on sait que la GCO a raflé plus de 80% de la mise viticole de cette année. Ce faisant, M. Amamra souhaite que l’Etat soutiendra davantage les viticulteurs, pour les encourager à persévérer dans la même voie. Celle qui a déjà contribué à créer des centaines d’emplois, plutôt que d’arracher les plants de vigne, pour se tourner vers d’autres cultures à caractère spéculatif.

Source : Voix-Oranie

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