C’est au final une coquette bâtisse qui a poussé sur l’ancien site où, jusqu’à la fin de l’année 2007, activait un centre payeur de la CNASAT. Complètement rasé, ce dernier a cédé la place à une structure plus adaptée aux besoins actuels. Les travaux entamés début janvier 2005 ont certes dépassé le délai imparti, mais cela a eu l’effet de prendre le temps qu’il faut afin de livrer un ouvrage de qualité au plan architectural relevé de 2 étages, et surtout bien agencé à en juger par les commodités intégrées. Le centre payeur II a bénéficié d’une enveloppe financière de treize millions et demi de dinars pour sa réhabilitation.
Le résultat est à la mesure des efforts consentis dans le but de satisfaire la clientèle des assurés. Hall et banquettes d’accueil, meubles contemporains, une ligne de bureaux alliant confort et recherche esthétique, le CP 2 de la CNAS s’est voulu moderne tant dans sa conception que dans son mode de fonctionnement : meilleure fluidité au niveau des guichets, remboursement des frais dans les 48 heures, confection des cartes de tiers payant, contrôle médical immédiat etc. Le chef d’antenne, M. Benayad Boucif, s’est déclaré satisfait de ces nouvelles conditions de travail : «Le personnel de l’agence semble plus motivé. Outre la prise en charge correcte des assurés, nous avons opté pour le règlement des officines pharmaceutiques dans un délai maximum de 10 jours. Pour l’instant, le CP 2 couvre une population de 14.000 assurés, 3.900 malades chroniques et 8.000 détenteurs de carte de tiers payant, encadrés par 21 travailleurs tous corps confondus». Il convient de noter qu’à l’échelle de la wilaya, la CNAS gère 5 centres payeurs et 5 antennes de moins de 10.000 adhérents.
La mise en ouvre depuis 2005 d’un plan de modernisation de structures de proximité a porté ses fruits. L’ensemble du réseau a connu des aménagements, lesquels ont incontestablement rehaussé l’image de marque de la caisse. Un changement que les travailleurs mettent à l’actif de M. Ghali Mohamed, le directeur de wilaya de la CNAS. Comme quoi, l’institution ici est en train de glaner ses lettres de noblesse, contrairement à d’autres localités où l’actualité n’est pas toujours en faveur du progrès.
Source: Echo-Oran