La DCP promet des contrôles intensifs

A l’occasion du mois de Ramadhan de cette année (1429 hégirienne), la direction du Commerce (DCP) de la wilaya d’Aïn Témouchent promet des contrôles intensifs, afin de dissuader les spéculateurs et autres fraudeurs de verser dans leurs pratiques habituelles et visant essentiellement les produits alimentaires de large consommation. Selon le responsable du service chargé du suivi du marché de ces produits, des contrôles quotidiens sont opérés au niveau de l’unique marché de gros dont dispose la wilaya d’Aïn Témouchent, où aucune augmentation abusive n’a été constatée à ce jour, ni aucune infraction aux règles commerciales enregistrée en ce jour du samedi 30/08/08.
Selon la même source, les prix sont restés constants, au marché de gros, à l’image de la pomme de terre cotée entre 17 et 25 Da le kilo selon le calibre et la qualité, la courgette à 55Da, la betterave à 35Da,…. Par contre, les citoyens ont constaté à leurs dépens que les prix au détail de ces mêmes produits sont passés à 35 voire 40Da pour la pomme de terre et 70Da pour la courgette. Quant aux viandes, leurs prix ont été «optimisés» de 20Da pour les blanches et de 50Da pour les rouges. Notre source indique néanmoins que l’approvisionnement des marchés des fruits et légumes est régulier. Il en est de même pour les produits alimentaires de large consommation, tels que le sucre, l’huile et le concentré de tomate, dont les prix n’ont pas augmenté à l’échelle de la wilaya et pour cause. Il n’y a pas si longtemps, tous ces prix ont déjà connu une valse sans précédent, au point de laisser des traces indélébiles dans le budget de la ménagère. Une inflation importée, disaient-ils… Il ne reste plus qu’à faire la chasse aux produits de mauvaise qualité, comme le café moulu conditionné et… suspecté par les consommateurs, et dont le directeur du Commerce a promis d’opérer des prélèvements à des fins d’analyse.
Pour le lait conditionné en sachet, comme les deux seules laiteries implantées dans la wilaya restent insuffisantes pour subvenir à la croissance de la demande durant le mois de Ramadhan, le déficit devrait être comblé par les fournisseurs venant des wilayas limitrophes. Autant dire que les détaillants doivent veiller à conserver leur lait dans des conditions de froid réglementaires, pour éviter sa dégradation en pleine chaleur. Malheureusement, ce n’est guère le cas en cette période estivale, comme le constatent bien souvent à leurs dépens les ménagères.

Source : Voix-Oranie

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