La direction régionale de la Générale des concessions agricoles (GCA) vient de faire état, dans son bilan global, de la remise en valeur de 2.585 hectares de terres, jadis abandonnées et qui auront fait 467 heureux bénéficiaires. Une expérience apparemment rentable, mais que ne semblent point enclins à reconduire les services concernés du ministère de tutelle. Selon le directeur régional de la GCA, ce programme qui est maintenant clôturé pour la wilaya d’Aïn Témouchent, a donné d’excellents résultats, non seulement en matière de mise en valeur de terres, jadis abandonnées et taxées d’incultes, mais en création d’emplois et en apport de richesses, puisque 90% de ces terres récupérées sont entrées en production.
Pour rappel, ce programme de mise en valeur a été pris en main par la GCA et lancé en 2000. Jusqu’à la fin 2007, pas moins de 2.585ha de terres ont été reconquis et remis en valeur, soit une moyenne de plus de 323 hectares par an, sur une période de 8 années. Une fois leur mise en valeur achevée, 80% des terres reconquises ont été replantées en vigne et en arbres fruitiers, l’arboriculture dite «rustique» (oliviers et figuiers) n’étant point oubliée non plus.
C’est ainsi que 467 bénéficiaires se sont vus allouer jusqu’à 5 hectares chacun de bonnes terres, qu’ils exploitent avec l’aide de 2.883 travailleurs temporaires. Enfin, la GCA a procédé à des ouvertures de pistes au niveau des parcelles réceptionnées, pour faciliter leurs accès aux fellahs bénéficiaires. Le seul regret que l’on tire de cette expérience, c’est qu’elle ne soit pas poursuivie, sachant que la région recèle encore des millions d’hectares abandonnés à leur sort à travers les 28 communes de la wilaya. Malheureusement, faute d’un plan de charges consistant, la GCA risque de fermer ses portes dès ce mois-ci et de mettre son personnel au chômage. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir envoyé plusieurs messages, par presse interposée, au wali et à travers lui au DSA, pour attirer leur attention sur la nécessité de poursuivre une expérience qui porte déjà ses fruits.
Pour le directeur des services agricoles (DSA) de la wilaya d’Aïn Témouchent, contacté à ce sujet par la VO, le programme de mise en valeur en question relève du Ministère de l’Agriculture, qui aurait donné la priorité aux régions du Sud et des Hauts-Plateaux. Pour ce qui est des régions du Nord, parmi elles celle de la wilaya d’Aïn Témouchent, elles restent suspendues au financement soumis à l’aval du ministère des Finances. Et dire que nos argentiers se targuent d’être assis sur des réserves de changes de 200 milliards de dollars…
Source : Voix-Oranie
C’est vraiment malheureux et aveugle pour ne pas voire cette »catastrophe écologique » acclamée par les responsables au plus degrés,La mise en valeur sur une zone cotiére et forestiére n’est autre que la favorisation d’une désertification par l’avancée du sable par le nord , le cas de la zone de Terga est FLAGRAND ET CHOQUANT, autrefois ,les terres agricoles de la zone de Terga ètaient une potentialité inestimables »trés riche » et aujourd’huit, le sable est partout même à l’interieur des agglomérations , et on continue à la déforestation sans penser à demain qui vient un peut trop vite ! sans penser qu’est ce qu’on va laisser à nos enfants et petits enfants.c’est vraiment domage!!!!! he las,
Tout prés des terres agricoles prétes et non travaillées attendent une main pour lui donner de tout ce qu’il y’a de plus beau !!.