La GCO prévoit 9 caves dans la région

La réunion qui s’est tenue récemment au siège de la Chambre d’Agriculture d’Aïn Témouchent, laisse augurer une bonne campagne viticole 2007/2008.Cette séance à laquelle ont participé, outre le directeur de l’Agriculture (DSA) et le président de la chambre, les différents opérateurs et partenaires, tels que la GCO, l’ONCV et la VITCOOP, ainsi que les représentants des viticulteurs, a dû aboutir à de bons résultats, au vu de la satisfaction qu’en ont retiré nos viticulteurs, pour qui la campagne viticole 2007/2008 s’annonce sous de bons auspices et pour cause. Les responsables concernés ont pris l’initiative de tout préparer à l’avance et dégager des solutions allant aussi bien dans l’intérêt du viticulteur, que des opérateurs.
Pourtant à ce jour, seule la GCO a joué cartes sur table avec les viticulteurs, pour lesquels seront ouvertes 9 caves pouvant accueillir jusqu’à 120.000qx de raisin de cuve et qui seront réparties entre les communes d’El-Amria, Chaâbet El-Lham, El-Malah, Terga, Aougbellil, Aghlal, Oued Berkèche, Aïn Kihel et Hammam Bouhadjar. Dans le même sillage, la GCO a passé des conventions avec 1.200 viticulteurs, qui en échange des aides consacrées par la GCO à l’achat des produits phytosanitaires et aux frais des travaux de labours et de taille, s’engagent à livrer leur production à cet investisseur.

Quant à l’ONCV, ils se complaît toujours dans une attitude de stand-by, comme ces dernières années d’aielleurs, parce que ses commerciaux n’arrivent pas à écouler une grande quantité de vin stockée au niveau de ses caves. Ceci étant et selon un spécialiste de la viticulture, (Cf courrier paru dans la VO du 26/12/07 en page 4), le rendement actuel qui est à peine de 20 quintaux à l’hectare, devrait logiquement dépasser les 50qx/ha, pour que tout le monde puisse y trouver son compte. Pour y arriver, il faudrait que nos viticulteurs s’adaptent aux techniques requises, en matière d’engraissement de la vigne, de labours pour emmagasiner les eaux pluviales, de taille et de soins. Si la vigne est mal soignée ou n’est pas suivie dans les normes techniques rigoureuses, son rendement sera médiocre et les viticulteurs n’auront plus à s’en prendre qu’à eux-mêmes.

source: Voix-Oranie

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