Une rencontre de niveau régional regroupant 400 cadres agricoles de l’Ouest s’est tenue à l’Institut de l’agriculture de Aïn Témouchent, à l’initiative du représentant du ministre de l’Agriculture, rencontre qui avait pour objectif de débattre de la politique du renouveau de l’économie agricole et du monde rural. Le délégué du ministre a déclaré que la politique engagée par son ministère en 2008, avait pour fondement le fort consensus national, réalisé autour de la question de la sécurité alimentaire, laquelle reste un gage de souveraineté nationale et de cohésion sociale. Selon lui, elle repose sur la nécessaire libération des initiatives et des énergies, la modernisation de l’appareil productif et la traduction en termes actuels des potentialités considérables, que recèlent notre pays et notre société. «Cette politique s’est fixée comme objectif immédiat, le recentrage des différents dispositifs d’encadrement existants, à la lumière de notre expérience, mais aussi au regard des nouveaux défis, que le pays est tenu de relever», relève-t-on dans le document distribué à la presse.
Toujours selon la même source, «cette politique a pour objectif d’améliorer le niveau de sécurité alimentaire du pays et d’assurer une organisation efficiente des instruments d’encadrement, en vue de permettre l’accroissement de sa productivité, tout en assurant la protection des terres, l’utilisation rationnelle de l’eau d’irrigation, ainsi que la sauvegarde de ses potentialités productives», est-il souligné.
Selon la même source: «Un programme d’intensification de la céréale vise, dans le cadre du quinquennal 2010/2014, une production céréalière de plus de 50 millions de quintaux, dont plus de 33 millions, soit 66% en blés.» Pour ce qui est de la production laitière, le programme de l’Etat vise «l’augmentation du rythme d’importation de génisses pleines et de l’aide à l’acquisition des vaches laitières.»
Quant au programme réservé aux légumes secs, à l’échéance 2013, l’état vise d’aller jusqu’à 1 million de quintaux, dont plus de 600.000qx (60%) en pois chiches. Enfin, le ministère de l’Agriculture a passé une convention contractant la BADR et la BNA, pour accorder un crédit RFIG (sans intérêt) aux fellahs et autres éleveurs. C’est ainsi que l’Etat entend consacrer son effort au renouveau du monde rural, pour que le fellah puisse y trouver tout ce qu’il lui faut.
Source : Voix-Oranie
Bonsoir,
Pourquoi parle t – on de Renouveau agricole ? En utilisant ce qualificatif de » Renouveau « , cela suppose qu’il y a eu du nouveau par le passé. Alors! soyons sérieux.Où est, d’abord ce Nouveau pour qu’on puisse dire » Renouveau « .
Regardez messieurs autour de vous, le résultat du secteur agricole………..
La Pomme de Terre: à quel prix? sans citer tous les produits agricoles, sans exception aucune. Ne parlons pas messieurs, des prix des fruits et même le Raison, un produit en abondance autrefois à Aïn Témouchent, se vend à des prix trés élévé
Alors prenant en charge sérieusement le problème et faisant associer toutes les personnes et toutes les compétences qui peuvent y contribuer.
Il faut ( une obligation) tracer une stratégie de gestion du secteur agricole ou bien une politique agricole, pour qu’on puisse atteindre les résultats escomptés et répondre aux besoins de nos populations.
Ce qu’l faudrait se fixer comme Actions:
– c’est de demander des comptes aux responsables qui sont chargés du secteur agricole, à commencer par le ministre et les directeurs des services agricoles.
– Demander des comptes aux EAC, EAI, tout en procédant à des contrôle durant les périodes cruciales, des semences, des plantations, des labours…..
– Imposer des plans de culture.( Sensibiliser et proposer des bons prix).
– faire de la vulgarisation, par les services agricoles des wilayas et des écoles et instituts spécialisés, auprés des différentes exploitations agricoles.
– Stimuler et avantager les Fellah en leur accordant des prix incitatifs et forts, surtout pour les produits stratégiques.
– Faire impliquer les banques qui doivent accompagner les fellahs dans leur activité, comme banque à part entière mais pas comme une caisse fait des semblants de crédits, tout en leur laissant ( aux banques) la possibilité et l’initiative de décision ( En matière d’octroi des prêts , par exemple).
– Mobiliser les gens par la sensibilisation et aussi par la sanction. Récompenser les personnes qui méritent mais aussi sanctionner les défaillant.
– Evaluer la politique, aprés chaque année et voir son impact sur le citoyen,
s’il le faut réviser la politique et revoir les lacunes jusqu’à la maîtrise de cette politique agricole et les dépenses de l’Etat qui y sont investies.
Je crois,au titre de ce secteur, que les pouvoirs publics doivent se dépenser pour pouvoir panser cette plaie qui ne cesse ronger le secteur de l’agriculture qui faisait manger beaucoup de monde dans un passé pas lointain.
Sans le dire de nouveau et ce n’est pas le renouveau,comme veulent nous le faire croire certains lunatiques, je le rappelle tout simplement, tous les atouts et tous les ingédients sont réunis pour faire de notre pays un » Paradis terrestre »: Il y a l’HOMME, il y a la Terre et le Climat……..Je préfère ne pas parler des moyens ( Dinars et équipements): ça existe bien sûr.
Il nous reste donc, que la volonté de faire, messieurs…Comme qui dirait: « Quand on veut on peut « . Comme disait La Fontaine aussi: » Travaillez et prenez de la peine…………Un Trésor est caché dedans. »
peut, un jour nous arrivons à nous s’autosuffiser….A exporter peut être et pourquoi pas.
Said M.
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une caisse « qui » fait des semblants de crédits
Dernière ligne : Peut être.
nous nous autosuffiser au lieu de » s’autosuffiser.
Merci