La procédure d’expropriation mal entamée ?

Les travaux de résorption du déficit en VRD de l’espace situé à côté et aux alentours du nouveau lycée de Sidi Ben Adda nécessitent une enveloppe de pas moins de 90 millions de dinars. Cette estimation, qu’on a arrondie, ne prend en compte que sur les lots de l’AEP, l’assainissement, la voirie, le revêtement, l’éclairage public et d’autres aménagements. Les travaux en question font profiter tout l’environnement immédiat en relation avec le boulevard, une future artère en direction de la sortie ouest de la ville. Cependant, il est question de réaliser un évitement à Sidi Ben Adda, lequel aménagement routier est, en toute vraisemblance, conditionné en grande partie par la dépose d’une ligne électrique en moyenne tension (MT).
Le préalable est aussi dicté par le besoin de récupérer du terrain par voie de distraction, un procédé usité quand l’assiette foncière visée est hors PDAU. Selon le représentant de la Sonelgaz, le changement de la ligne, sur une longueur de 2 km, est estimé provisoirement à 20 millions de dinars. Fort heureuse-ment, l’assiette, objet de distraction, est un fonds relevant de la propriété privée de l’Etat. Sur fonds propre, la commune de Sidi Ben Adda est en mesure de prendre en charge des lots entrant dans le cadre de l’amélioration urbaine.
Cette probable possibilité a été abordée lors de la dernière visite qu’a effectuée le wali d’Aïn Témouchent. Tacitement le maire n’y voyait aucun inconvénient pour s’inscrire dans cette démarche. Cependant au niveau de la ferme Khoueled Abdelkrim, pas moins de 30 ha de terres arables relevant de l’EAC ont fait l’objet d’expropriation pour cause d’utilité publique au profit du grand projet Medgaz. Selon des propos rapportés sur site, la société citée plus haut avait versé la somme d’argent afférente à l’expropriation qui est consignée. Pourquoi donc le règlement des fellahs n’a pas abouti ? se demande-t-on. Selon le directeur des services agricoles de la wilaya de Aïn Témouchent, la procédure n’a pas été bien entamée et il y a lieu de la revoir pour l’aboutir. De ce qui précède, les fellahs attendent des mesures concrètes à même de mener à bien la procédure cette fois-ci.

Source : Quotidien-Oran

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *