La route nationale N°96 (RN96) reliant Aïn Témouchent à Sidi Bel-Abbès via la RN7, sera totalement rénovée et modernisée, les services de la DTP de la wilaya prenant en charge la partie relevant de leur secteur sur une distance de 20 kilomètres, pour désenclaver les communes de Aghlal et Aougbellil relevant de la daïra de Aïn Kihel. C’est du moins ce que le chef de la daïra d’Aïn Kihel, M. Mahmoudi Ahmed, a bien voulu confier à la V.O., lors d’un entretien. Information d’ailleurs confirmée par la subdivision des Travaux Publics attachée à cette daïra. Cette décision a été accueillie avec enthousiasme par la population d’Aghlal et d’Aougbellil, qui a tellement souffert de son enclavement forcé et dont la V.O. s’est déjà faite l’écho dans ces mêmes colonnes. Les plus optimistes sont les automobilistes à l’idée d’être soulagés de la fréquentation des routes dégradées, qui leur a causé pas mal de préjudices matériels et moraux. L’apport socioéconomique attendu de la rénovation de cette route, ne manquera pas de se répercuter favorablement sur la région, à l’approche de la période touristique, quand on sait que certains automobilistes venant des wilayas du Sud tiennent à éviter la RN101, parallèle à la RN96 et aboutissant à Sidi Lahcen, en raison de la circulation dense et des risques encourus et en nette croissance.
Dans le même sillage, la DTP de la wilaya de Sidi Bel-Abbès a déjà pris en charge la partie qui lui revient, jusqu’à la limite ouest avec la wilaya de Aïn Témouchent. Parmi les réactions enregistrées, les étudiants issus des communes traversées, souhaitent que les directions respectives des Transports de ces deux wilayas programmeront à l’avenir des lignes de dessertes avec des arrêts obligatoires dans toutes les communes concernées.
Parmi eux, nombreux sont ceux qui fréquentent effectivement l’Université Djillali Liabès de Sidi Bel-Abbès et qui rencontrent énormément de difficultés à s’y rendre ou à en revenir durant le week-end. L’autre impact à caractères sociologique vise à conforter les relations familiales, en facilitant les déplacements des personnes et des biens, parmi eux les produits de l’artisanat, notamment la poterie qui a longtemps caractérisé cette région de Aïn Kihel, avant de tomber dans l’oubli.
Source : Voix-Oranie