Le casse-tête du stationnement

boulevard En dépit du manque évident d’aires de stationnement, aucun projet de création de parkings à l’intérieur du tissu urbain n’est pour l’instant envisagé. La ville d’Aïn Témouchent étouffe sous le nombre de véhicules en circulation, notamment le weekend où se déroule le traditionnel souk hebdomadaire.l’axe central de la vieille cité, en l’oc currence le boulevard du 1er Novembre, est quotidiennement saturé. Il est à sens unique, cela n’empêche pas les automobilistes de se conformer aux plaques de stationnement qui prévoient un seul côté par quinzaine. Pourtant, ce ne sont pourtant pas les grands espaces récupérés par l’OPGI ou les Domaines à la suite du séisme de 1999, qui font défaut. Certains citoyens estiment que des appels d’offres peuvent être lancés en vue d’intéresser d’éventuels investisseurs pour leur concession et leur aménagement en parkings.
Le chef-lieu de wilaya a pris un essor considérable, notamment après le programme de reconstruction de la ville touchée par un séisme en 1999. Le tissu urbain, par rapport aux années 80, a été multiplié par cinq, selon les estimations. Ce développement, tous azimuts, a engendré une série de problèmes liés à la préservation de l’environnement . Aïn Témouchent, cité réputée coquette et où il fait bon vivre, a perdu de son lustre d’antan en raison des multiples agressions dont elle fait l’objet quotidiennement et de l’incivisme de ses habitants. Mais, ce sont surtout les activités nuisibles exercées à ciel ouvert qui entachent l’image de la ville.
La saison d’été reste la plus redoutée, compte tenu des risques importants d’accidents et du flot de voitures qui investissent régulièrement les artères urbaines. Aïn Témouchent Le casse-tête du stationnement En dépit du manque évident d’aires de stationnement, aucun projet de création de parkings à l’intérieur du tissu urbain n’est pour l’instant envisagé. La ville d’Aïn Témouchent étouffe sous le nombre de véhicules en circulation, notamment le weekend où se déroule le traditionnel souk hebdomadaire. C’est aussi généralement cette période que choisissent la plupart des émigrés pour achever leur construction et mobiliser donc les transporteurs publics ravis l’aubaine.
L’accroissement du trafic est perceptible au niveau du tissu urbain où il est devenu difficile de trouver une place pour se garer. Pourtant, comme souligné, après le séisme et la démolition des immeubles menaçant ruine, plusieurs terrains nus ont été récupérés. Leur reconversion en parkings pourrait atténuer un tant soit peu le problème de stationnement, d’autant plus que certains commerçants non contents de squatter les trottoirs se rabattent également sur la chaussée. Une noria de camions, engins de travaux publics, bus, motocyclettes… ont pris d’assaut les ruelles de lacité, perturbant ainsi la tranquillité du citoyen.Le nombre impressionnant de transporteurs publics est dû en grande partie à la proximité des gisements de sable, d’agrégats et de ciment. La population exposée aux stress, insomnies, inhalations des gaz toxiques et maux divers, vit le calvaire dans certains quartiers. Un véritable problème de santé publique mais dont la gravité semble échapper aux responsables concernés.
Trop de véhicules lourds empruntent les voies urbaines, un constat accablant qui renvoie aux effets extrêmement nocifs des particules émises par les moteurs Diesel et que des études sérieuses ont démontré. A titre d’exemple, en France, le parc de voitures roulant au gasoil sera réduit de 30% d’ici à 2010, eu égard justement aux influences négatives avérées des combustibles. Lorsqu’on sait que la majorité des engins de transport circulant intramuros dépasse les 20 ans d’âge, on se rend compte des répercussions insidieuses d’un tel phénomène. Il n’y a pas longtemps les habitants du quartier CNEP, face au siège du Trésor, nous ont adressé la copie d’une pétition dans laquelle ils se plaignent du vacarme incessant provoqué par les tracteurs, semi-remorques et autres engins. Les riverains imputent la cause au parking situé non loin du pont du 5 Juillet, qui vient d’être loué à un particulier. C’est de cet endroit jouxtant des hangars de matériaux de construction que part la flottille des camions. Un site qui abritait une cave coloniale cédée à un privé et qui, croiton savoir, a été intégrée dans une étude d’aménagement du POS et, donc, appelé à disparaître pour les besoins de la restructuration de l’ensemble du secteur englobant la Sonatrach (Naftal).
En fait, il existe un périphérique récemment réalisé à la frontière de la nouvelle ville et débouchant sur la RN n°35. Il est tout indiqué pour servir de voie de dégagement dans le cadre de la révision du plan de circulation. Et puis, bien d’autres solutions sont envisageables pour atténuer la pression de la circulation sur les zones d’habitations. Enfin, tous les citoyens s’accordent à dire qu’il y a lieu d’interdire carrément l’utilisation des motocyclettes non équipées de silencieux, car le vrombissement du moteur de ces engins à deux roues s’avère d’une puissance intolérable.

Source : Echo-Oran

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