Les dispositifs d’insertion des jeunes en débat

Quelles sont les perspectives d’emploi en Algérie? La politique suivie présentement dans ce domaine a-t-elle répondu aux doléances du marché en perpétuelle mutation et de plus en plus exigeant dans tous les secteurs d’activités économiques et socio-professionnelles? Les dispositifs d’insertion des jeunes dans le marché de l’emploi sont-ils suffisants efficaces et efficients pour faire face aux sollicitations de la main-d’oeuvre, sans cesse croissante? Les pouvoirs publics sont-ils en mesure de mettre à la disposition du marché de nouveaux créneaux porteurs et pourvoyeurs d’emploi? A regarder le marché informel qui prend des proportions incontrôlées et disproportionnées non des moindres, d’aucuns ne se réjouissent de cette situation dont les indicateurs socio-économiques s’annoncent assez alarmants et critiques à plus d’un titre.
Le spectre du chômage est là, ses horizons s’élargissent et intègrent d’autres couches populaires qui étaient à l’abri du besoin. Ces interrogations ont pesé de tout leur poids lors des dernières journées d’études organisées par l’union nationale des associations et comités à Aïn Témouchent, ces derniers jours. Le thème de référence choisi avait trait: «au chômage et aux perspectives d’emploi», un thème d’une grande importance qui revêt un cachet particulier et un sceau caractéristique en prévision de l’entrée de l’Algérie à l’OMC et en attente de parachever avec l’UE ce qui était en discussion dans le domaine de la coopération en matière économique. Tour à tour des cadres supérieurs du ministère des Affaires sociales et de l’UNAC ont pris la parole pour apporter des éclaircissements sur la situation de l’emploi en Algérie et les préoccupations de l’heure posées par le marché de l’emploi à travers les interventions des représentants des associations professionnelles, parfois à caractère syndical.
Le fait saillant qui mérite d’être noté dans ce contexte et c’est bien de le souligner, est le fait que l’assistance a adopté, dans son communiqué final, une recommandation portant rehaussement de l’aide du filet social à 7.000 DA. Par ricochet, il faut entendre également l’élargissement de la part allouée aux CPE, une question non débattue par les organisateurs. Les séminaristes ont élevé des recommandations que le représentant du ministère des Affaires sociales et le président de l’UNAC doivent remettre aux premiers concernés et entre autres les responsables du gouvernement. Outre cela, il a été émis le souhait de voir le champ de concertation entre les représentants des associations et les banques se consolider pour une meilleure fluidité et une bonne transparence dans la procédure d’octroi de crédits. Cette consolidation peut avoir un sens si, toutefois, les dispositifs mis en oeuvre par l’Etat tels que: ANSEJ, ANGEM, l’ANDI et les autres fonds de développement et de soutien à l’appui de la production s’intègrent dans le cadre organisationnel.

source: le quotidien-oran

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