Initier des projets d’amélioration du cadre de vie et créant des lieux de détente de divertissement et de récréation, c’est bien, et c’est la chose la mieux indiquée de nos jours étant donné que la majorité des villes sont des cités dortoirs. Mais arriver à la concrétisation selon les besoins des populations et d’après les normes usuelles requises c’est mieux. L’idée qu’a prise la wilaya d’Aïn Témouchent durant le mandat de l’ex-wali mérite d’être citée dans ce contexte précis. D’ailleurs, pour la mettre sur rail, comme on dit souvent, une commission composée de hauts responsables de la wilaya et issue des principaux secteurs en relation avec le thème : création de huit jardins publics, un par daïra, a été mise en route. Le conservateur des forêts a été désigné coordinateur de ladite commission, eu égard à l’importance du thème choisi.
L’étude qu’a réalisée un bureau d’études de Tlemcen a été inscrite à l’indicatif d’une direction des services de la wilaya. Celle-ci a fait l’objet de longs commentaires avant, pendant le déroulement de l’étude et lors des discussions, le jour de son approbation par l’exécutif de la wilaya élargi à d’autres membres et organismes. Certains sont allés à se demander pourquoi ne pas réhabiliter les espaces existants au lieu de créer de nouveaux ? Cette interrogation n’est pas dénuée de tout fondement mais la poser constituait une gêne pour les initiateurs du projet encore à l’étude. La réflexion, pour d’autres, devait se focaliser sur l’étude proprement dite et sur sa faisabilité, objet de la réunion. Voilà deux bonnes années écoulées, l’étude a été réceptionnée et clôturée mais elle demeure sans suite.
Pourquoi est-elle demeurée à ce stade ? Quelle est alors son utilité ? Qui doit prendre en charge l’inscription des huit jardins publics dont les plans d’aménagement sont prêts ? L’administration, maître de l’oeuvre et de l’ouvrage, a-t-elle rencontré des contraintes pour les inscrire auprès du plan ?
source: Quotidien-Oran