Le mois de Ramadhan connu pour être un mois de grandes dépenses, s’est installé cette année en pleine rentrée scolaire et sociale et s’achèvera par la nécessité d’achat de vêtements neufs en prévision de la fête de l’Aïd. De l’avenue Pasteur en passant par le boulevard du 1er Novembre, c’est le rush nocturne. Les sorties familiales, lors de cette deuxième semaine du Ramadhan, sont consacrées à la prospection du marché vestimentaire. La tradition veut que les enfants soient habillés de neuf à cette occasion. Il reste que le coup porté au porte-monnaie est des plus durs. La rentrée scolaire et l’Aïd El-Fitr viennent intempestivement achever ce tableau hémorragique. Nombreuses sont les familles qui se sont rabattues sur les marchés informels et la friperie, essaimés à travers les différents endroits, pour effectuer divers achats dictés par la nécessité.
Car les prix affichés par les magasins sont inabordables. Les marchés informels sont devenus la planche de salut pour les familles à revenu moyen. Ces dernières sont condamnées au lèche-vitrines et aux signes de désemparement devant les prix de vêtements pour enfants. En additif à la tenue vestimentaire neuve pour les bambins, la fête de l’Aïd ne peut avoir de sens pour les ménages algériens sans les gâteaux traditionnels. Mais si cela est pour la classe active, qu’en est-il alors pour ces familles nécessiteuses et les petites bourses qui n’arrivent même pas à avoir de quoi se nourrir ?
Source : Echo-Oran