Le 5ème recensement général de la population (RGP), entrepris au niveau de la commune de Sidi Ben Adda, à 3km de Aïn Témouchent, a été clôturé mardi dernier, par un constat unanime des agents recenseurs, obligés de composer avec la mentalité rétrograde de certains citoyens et leur manque de motivation. Pour la première catégorie, les agents recenseurs ont dénoncé le fait qu’en l’absence du mari, l’épouse hésite à leur remettre son livret de famille, qui est la base du recensement. D’autres citoyens ne répondraient pas honnêtement aux questions contenues dans le formulaire.
Pour l’anecdote, certains membres des familles consultées, se seraient absentées sciemment, de crainte qu’ils ne soient obligés de déclarer leur identité voire leurs biens. Ce constat est fait surtout chez ceux qui possèdent une résidence secondaire, hors de la commune. Par ailleurs, quelque 800 logements restent inhabités, en attendant peut-être la saison estivale, parmi eux 380 habitations rurales. Enfin, l’on saura que la commune de Sidi Ben Adda compte 2.495 logements au niveau du chef-lieu, 176 logements en agglomération périphérique et 504 logements en zones éparses, soit un total de 3175 logements, tous types confondus.
Autant dire que sa population a vraiment été gâtée par le programme spécial de reconstruction, lancé après le séisme de 1999, puisque le nombre total était limité à 2.055 logements en 1998. Pourtant, l’expansion démographique n’aura pas suivi la même courbe, puisque de 12.228 habitants recensés en 1.998, la population est passée à 13.829 en 2008, soit une progression de 160 habitants par an.
Source : Voix-Oranie