La maison de la culture d’Aïn Témouchent organise du 27 au 31 janvier une série de spectacles artistiques. Après l’exposition destinée à faire connaître les peintres de la daïra de Béni Saf, place est revenue au théâtre avec la venue dans la cité de Sidi Saïd des comédiens du Théâtre national d’Alger, qui se produiront deux fois cette semaine. La première oeuvre, «Arrêt fixe», de Mohamed Benguettaf fut présentée hier devant un public assez restreint en dépit de la qualité du spectacle mis en scène par Azzedine Abbar et admirablement soutenu par les deux personnages centraux, en l’occurrence Abdelkader le détenu et le gardien Messaoud. Mêlant l’humour décapant à l’introspection, l’auteur a tenté, à travers le vécu raconté des acteurs de la pièce, d’analyser le «psyché»social pour en toucher les ressorts les plus tragiques qui interpellent la conscience nationale, dans un style simple puisant dans la mémoire culturelle et les chants pathétiques du terroir. La seconde pièce théâtrale, au programme de la même troupe, est prévue pour mercredi prochain. Avec un titre pour le moins sibyllin, «Istou Hiristirat», elle suscite déjà la curiosité.
La direction de la maison de la culture a choisi en cette période de faire revivre le 4ème Art. Le cycle de représentations a débuté dès le mois de Ramadhan avec le déplacement à Aïn Témouchent des comédiens du Théâtre régional de Sidi Bel-Abbès. Il s’est poursuivi durant ce mois, où l’on a enregistré la venue du théâtre de Constantine le 15 janvier dernier et celle de la troupe de Béjaïa cinq jours après. Il reste que localement, cette activité n’est pas perçue à sa juste valeur. Est-ce dû à un problème de communication ?
Source : Echo-Oran