Le tourisme reprendra-t-il ses droits ?

Au titre de l’exercice 2010, année de lancement du contrat de performance relatif au nouveau quinquennat, le secteur du tourisme dans la wilaya de Aïn-Témouchent a tendance à reprendre ses droits et se frayer une place, et non des moindres, dans les préoccupations des pouvoirs publics et des autorités chargées du développement touristique dans son ensemble. S’orienter vers cette direction est une nécessité dictée par la stratégie globale de développement touristique dans laquelle s’inscrit la wilaya de Aïn-Témouchent, qui dispose de plus de 20 plages, deux ports et une dizaine de sites historiques et archéologiques à protéger et à classer. Tout d’abord, le secteur en question aura son tableau de bord après finalisation des études portant plan d’aménagement du territoire de la wilaya (PATW) et le schéma directeur d’aménagement touristique de la wilaya (SDATW).
Ces deux instruments, une fois élaborés, devront baliser les contours en traits gras et ce qui est à retenir pour la wilaya jusqu’à l’horizon 2025, un cap de la perspective du schéma régional d’aménagement du territoire, débattu le mois passé à Oran.Les nouvelles orientations du SRAT-région Ouest indiquent aussi la prise en charge par les futures études de la donnée «changement climatique, une thématique à y inclure, selon les propos du chef de cabinet du ministère de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire et du Tourisme.
A l’intérieur des grands ensembles PATW et SDATW, viennent se greffer les études d’aménagement des zones d’expansion touristique (ZET) de Bouzedjar, Terga, Chatt El-Hillal, Rachgoun, Sbiat et la plage de Madadgh (1 ou 2 ?). Le soutien au service productif participe quant à lui à la réalisation de l’axe dédoublé reliant El-Amria à Bouzedjar via El-Messaïd. Une région qui constitue le prolongement sud-ouest et sud-est appelé à recevoir des activités annexes servant de supports au tourisme. Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, a fort apprécié les efforts consentis dans cette direction et a considéré que ce projet est porteur et créateur d’emplois et de richesse. Mûrir bien les études et les placer à l’horizon 2025 relance le débat sur le tourisme.

Source : Quotidien-Oran

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