Le ver blanc fait des ravages

Cette année, plusieurs zones céréalières, dans la wilaya d’Aïn Témouchent, ont été affectées par le ver blanc qui a causé des dégâts à des degrés variables selon la région. Celles ayant enregistré des sinistres notables se trouvent dans la zone secondaire de la plaine de la M’leta, qui a connu de grands préjudices en 2004. Durant cette période, l’Assemblée populaire de wilaya (APW) a dégagé une enveloppe de un milliard pour mener une campagne de lutte d’envergure à l’échelle de la wilaya d’Aïn Témouchent, et plus particulièrement, dans la plaine de la M’leta où, pas moins de 8.000 ha ont été infestés. Si l’année agricole 2008-2009 n’a pas connu une pluviométrie conséquente et bien répartie durant la période de décembre – février, le ver blanc aurait dû provoquer autant de sinistre qu’en 2004, estiment les observateurs avérés car l’année courante a coïncidé avec l’arrivée à maturation du cycle de reproduction du ver blanc.
Cependant, les céréaliers, pratiquant chaque année, la monoculture blé ou orge, contribuent d’une manière indirecte à la prolifération du ver blanc dont les larves proviennent de l’éclosion des oeufs du hanneton, un insect noir appelé communément le bousier. Jadis, les fellahs opéraient des actions de hannetonnage, opération qui visent à ramasser l’insect en été après la campagne de moisson-battage. Présentement, les fellahs qui pratiquent l’orge pour le transformer en fourrage compliquent, en quelque sorte, la situation faute d’assolement de cultures, une technique qui aide à butter mécaniquement et chimiquement le ver blanc. Cependant, aucune déclaration officielle n’a été faite à ce propos par les responsables concernés.

Source : Quotidien-Oran

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