Pour la deuxième année consécutive, Témouchent est le théâtre d’une manœuvre effectuée par la Gendarmerie nationale clôturant pour les 800 hommes des escadrons de la 2e Région militaire, soit 12 wilayas, des exercices exécutés durant 45 jours. Le but de ces entraînements est de maintenir opérationnels les éléments antiémeute en forgeant la cohésion des diverses sections lors des opérations de maintien de l’ordre et en entretenant les capacités physiques de gendarmes dont l’âge ne dépasse pas les 24 ans. La manœuvre de maintien et de rétablissement de l’ordre supervisée par le général Mameri Toufik, commandant des unités de maintien, a eu pour cadre le village balnéaire de Sassel où les brigades devaient déloger, selon un scénario catastrophe, des émeutiers leur barrant le passage en direction d’une usine où des travailleurs en colère détiendraient en otage leur patron.
Les jets de pierres lancés par des gendarmes jouant aux casseurs ont plu pour de vrai sur leurs collègues. Les boucliers et les casques résonnaient sous les coups. Les cris d’hostilité et les bombes lacrymogènes aussi. Un hélicoptère sirène hurlante tournoie au-dessus des maisons, suivant les opérations déployées en barrage, en éventail ou en vague de refoulement et d’encerclement. La deuxième partie de la manœuvre a eu lieu à cap Figalo avec d’autres « casseurs » l’intervention des groupes de choc.
Source : EL-Watan