A l’instar des autres régions du pays, la wilaya d’Aïn Témouchent compte un grand nombre de malades cancéreux et le sous-équipement des hôpitaux de la région en matière de chimiothérapie ajoute des souffrances collatérales aux patients. Pour les malades de Aïn Témouchent, il faut un véritable parcours du combattant pour avoir droit à leur traitement. Ils sont obligés de se rendre jusqu’à Oran, d’abord pour soumettre leurs prélèvements sanguins à des labos spécialisés, avant d’entamer les séances de chimiothérapie auprès du seul CHU d’Oran. Des séances hebdomadaires généralement et pour lesquelles les listes de rendez-vous s’allongent de plus en plus.
C’est dire les efforts physiques et financiers que le malade doit consacrer à chaque séance de chimiothérapie, car sitôt arrivé à Oran, il est obligé d’attendre son tour, des fois plusieurs heures, ce qui nécessite toute une journée de travail perdue pour son accompagnateur. S’il s’agit d’un «taxieur», son service est rétribué à pas moins de 2.000Da. En conclusion, le souhait de ces malades frappés par un sort funeste est que les services hospitaliers de la wilaya se dotent le plus rapidement possible d’un pavillon spécialisé, comme il en existe dans les grandes villes. Maintenant que la ville de Sidi Saïd dispose de deux hôpitaux, dont l’EPH Benzerdjeb est en train de conquérir ses lettres de noblesse dans d’autres domaines, pourquoi ne pas étendre ses compétences au traitement du cancer sous toutes ses formes et recevoir en retour la bénédiction de tous les patients concernés dans sa circonscription?…
La maladie, très répandue, est susceptible d’attaquer tous les organes vitaux, les cas les plus répandus visant les poumons, la gorge ou la prostate chez l’homme, tandis que le cancer du sein ou de l’utérus concerne spécialement la femme. Dans les deux cas, le seul remède palliatif reste à ce jour la chimiothérapie. Il s’agit d’un traitement général et non local, qui doit s’intégrer dans une approche globale de la maladie. La chimiothérapie peut être prescrite, soit avant une intervention chirurgicale ou avant un traitement par radiothérapie. Dans ce cas, il s’agit d’une chimiothérapie néo-adjuvante, qui permettrait de diminuer le volume d’une tumeur avant l’opération. Soit après le traitement locorégional, comme dans le cas de la chimiothérapie adjuvante. La chimiothérapie est également prescrite pour les cancers non localisés ou métastasés. Cette chimiothérapie a pour objectif d’enrayer ou de ralentir l’évolution de la prolifération des cellules cancéreuses, en les détruisant et en empêchant leur reproduction anarchique au sein de l’organisme. En fonction des substances utilisées, on trouve différents modes d’action: certains médicaments empêchent la division cellulaire et d’autres bloquent le cycle de croissance des cellules. Bien que les médicaments s’attaquent en particulier aux cellules cancéreuses, leur action toxique peut également toucher dans une bien moindre mesure les cellules saines.
Ainsi, la plupart des chimiothérapies entraînent une chute des globules blancs (neutropénie), chargés de défendre l’organisme contre les infections. Si cette baisse est très importante, l’on n’est plus à l’abri d’une infection. D’où la vigilance requise et en cas de fièvre, il faut consulter rapidement son médecin traitant.
Source : Voix-Oranie
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