Comme on l’appréhendait il y a quelques mois, juillet est à marquer d’une pierre noire pour les 80% des communes de la wilaya d’Aïn Témouchent, après la sécheresse qui y a sévi depuis la fin de l’hiver dernier, la loi de l’offre et de la demande faisant que les colporteurs cotent désormais leurs citernes à 1.000 Da au lieu de 600 habituellement. Cette crise arrive au bien mauvais moment, quand on sait que pour les besoins d’hygiène, l’eau est consommée en été trois fois plus souvent qu’en hiver. Autant dire que les colporteurs d’eau ont profité de l’aubaine pour refiler leur citerne d’eau à 1.000Da, au lieu des 600Da qu’ils exigeaient auparavant.
Et encore, il faut leur passer commande une semaine à l’avance, car leurs carnets de commandes sont déjà pleins. Et dire que certains de ces marchands d’eau activent avec des camions-citernes ou avec des citernes tractées sans disposer de registre de commerce ni de visa du BHIC attestant leur conformité avec les règles d’hygiène, surtout en cette période propice à la propagation des maladies à transmission hydrique (MTH). Pour rappel, la prise en charge d’un malade en milieu hospitalier, revient à 12 millions de cts aux caisses de l’Etat. Ceci étant, où en est le rapport de localisation et de contrôle des puits, susceptibles d’approvisionner ces colporteurs d’eau, pour abreuver la population d’Aïn Témouchent?…
Source : Voix-Oranie