Comme chaque année et en pareil événement, une importante hausse des prix des légumes et des fruits a été enregistrée, jeudi dernier, au niveau du marché hebdomadaire de la commune. Les nouveaux prix affichés n’ont pas manqué de susciter l’indignation et parfois la colère chez les familles à la bourse modeste. Les prix de certains produits sont passés carrément du simple au double en l’espace d’une nuit, ou d’une matinée. Et ça, pour les produits qui n’ont pas tellement augmenté. On note à titre d’exemple que la pomme de terre, ce produit maraîcher de large consommation qui était cédée à 13 dinars, a atteint 25 dinars le kilo en l’espace 15 jours.
Quant à la tomate qui était vendue à 10 DA chez les détaillants pendant la première quinzaine du mois d’août, elle est passée à 50 DA le kilo. Les viandes rouges et la volaille, produits qui font leur apparition exceptionnelle dans beaucoup de foyers pendant ce mois de ramadhan, ont atteint allègrement, respectivement, les 600 DA et 240 DA le kilo. Des prix qui décidément les mettent hors de protée des familles au revenu limité, qui ne pourront donc guère espérer améliorer leur menu ordinaire, au moins une fois l’an. La ménagère devra se contenter d’un bouillon cube pour donner une peu de saveur à sa soupe de la rupture du jeûne.
Les plus avertis de cette situation ont déjà pris, depuis plusieurs semaines, leur précaution pour contourner cet écueil. Selon des personnes interrogées, la lassitude gagne le consommateur qui voit, à travers le baromètre de la mercuriale du marché des fruits et légumes, son pouvoir d’achat se réduire comme une peau de chagrin, et ne pourra qu’en faire le constat en bouillonnent intérieurement et contentant sa rage impuissante. Il est à rappeler que le bureau de l’Union nationale des commerçants, qui s’est réuni dernièrement à Alger, a appelé ses adhérents à faire montre de «rahma» en ce mois béni de Ramadhan. C’est-à-dire, ne pas trop augmenter les prix des produits de première nécessité. Mais l’appel ne semble guère été entendu.
Par ailleurs, les habitants de la ville d’Aïn Témouchent souhaitent en ce début du mois de Ramadhan, la réouverture du marché couvert situé au centre-ville. Il devrait être opérationnel après avoir subi des travaux d’aménagement. Ce lieu devrait certainement permettre aux consommateurs de s’approvisionner dans de bonnes conditions. D’ailleurs, pour le président de l’APC, procéder à la réouverture de ce marché est une priorité et une urgence.
Source : Echo-Oran