Les propositions des revendeurs de l’esplanade

boulevard temouchentSoixante-dix (70) revendeurs informels de l’esplanade, située au bout du Boulevard Med Boudiaf à Aïn Témouchent, se sont rapprochés de la VO, pour exprimer leur désarroi et présenter quelques propositions de rechange aux pouvoirs publics. Ils rappellent qu’ils ont reçu en 1998 des autorisations de sta-tionnement et d’occupation temporaire de la voie publique. En d’autres termes, ils étaient autorisés par l’APC d’Aïn Témouchent à exercer leurs activités sur l’esplanade, d’où ils ont été chassés récemment. Les autorisations de validité d’un mois renouvelables, leur furent même signées par le vice-président de l’APC, comme le confirment les copies en possession de la VO. Par conséquent, ils s’acquittaient de leurs droits de place et occupaient leurs emplacements régulièrement. Tout le monde y trouvait son compte, en premier lieu l’adjudicataire de l’APC, le commerçant et le client. Une certaine dynamique économique fut ainsi créée. Après l’incident mortel et regrettable, qui est «survenu sur la passerelle et non pas à l’esplanade», précisent-ils, l’APC a opté pour le réaménagement d’une place, située près du marché couvert de Sidi Saïd et couvrant quelque 2.500m² de surface. Une fois les travaux achevés, ils seront installés pour y reprendre leurs activités réglementairement.
En attendant, les 70 personnes concernées sont exposées au chômage et totalisent des centaines de bouches à nourrir et qu’ils ont à leur charge. Selon eux, la place proposée servait auparavant de parking géré par une personne physique. Par ailleurs, ils souhaitent que les autorités municipales ne fassent pas de différence dans leur choix entre les revendeurs de la ville et ceux issus des autres communes, car les acheteurs affluent de tous les coins de la wilaya d’Aïn Témouchent. En parallèle, ils proposent leur retour à l’esplanade, pour continuer à exercer leurs activités commerciales, conformément à la réglementation en vigueur.
Selon eux, cet emplacement a gagné sa notoriété de base commerciale très fréquentée, en raison de sa situation stratégique qui le situe à proximité des gares routières et ferroviaires. De plus, durant leur période d’exercice, ils estiment avoir apporté un plus au chiffre d’affaires des kiosques implantés sur l’esplanade, et ce, depuis la suppression du souk hebdomadaire de la ville d’Aïn Témouchent. Enfin, ces citoyens déplorent l’absence d’une aire publique où ils pourraient s’approvisionner voire se retrouver ensemble. Il faut dire que les Témouchentois n’aiment guère changer de tradition commerciale.

Source : Voix-Oranie

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