Ayant causé de nombreux accidents, les six (6) ronds-points jalonnant la RN02, entre Aïn Témouchent et Oran, seront remplacés graduellement par des échangeurs, une première enveloppe de 60 milliards de cts étant débloquée pour ériger les deux premiers, respectivement à hauteur d’El-Malah et de Hassi El-Ghella. Rappelons qu’à l’issue de la réa-lisation de la voie de dédou-blement de la RN02, reliant les wilayas d’Aïn Témouchent et d’Oran, le automobilistes ainsi que les habitants de certaines communes de la région se sont élevés contre leur enclavement forcé et contre les dangers générés par les ronds-points placés sur cet itinéraire. Pour y remédier, la direction des Travaux Publics (DTP) de la wilaya a recensé six (6) points noirs représentés par ces ronds-points, où de nombreux accidents ont été enregistrés.
Pour les éliminer, la DTP envisage de les remplacer par des échangeurs qui présentent l’intérêt de soulager la circulation routière tout en désenclavant les communes riveraines et les agglomérations secondaires dont la vocation agricole nécessite le déplacement continu des matériels agricoles requis pour leur activité.
Dans cette optique, un budget de 60 milliards de centimes a été alloué à la réalisation des deux premiers échangeurs. L’un devant remplacer le rond-point d’El-Maleh et ventiler du même coup la circulation vers la commune de Terga, très fréquentée en période estivale.
Le second sera érigé à hauteur de Hassi El-Ghella, pour faciliter l’accès à la plage de Sassel. Ces deux échangeurs seront équipés de panneaux de signalisation appropriés et à même de permettre aux estivants automobilistes de circuler en toute sérénité tout en gagnant du temps. Quant aux quatre autres ronds-points, leur remplacement serait programmé selon la même source.
Toutefois, il est regrettable que les automobilistes, parmi eux de nombreux transporteurs de marchandises et provenant ou allant à Chabat El-Leham, continuent à être pénalisés depuis la mise en service de la double voie de la RN02, chose dont ces mêmes colonnes se sont d’ailleurs faites l’écho il y a plus de 20 mois, en raison de l’enclavement forcé qu’ils vivent et qui les oblige à faire de longs détours. Les frais supplémentaires de ces transports de marchandises ont un impact direct sur les consommateurs d’un marché local, rendu pratiquement isolé et difficilement accessible.
Source : Voix-Oranie