Les travailleurs réclament un bureau postal

La plage de Chatt El-Hillel, Oued El-Hallouf anciennement, à 16 kilomètre du chef-lieu de wilaya Aïn Témouchent, reste à vocation touristique même si elle est, depuis peu, flanquée du mégaprojet Medgaz en cours d’achèvement, dont le personnel réclame des services postaux de proximité. Cette plage relevant de la commune de Sidi Ben Adda, dont elle est distante de 12km, habitée toute l’année durant par quelques dizaines de familles est entourée par une vingtaine de fermes spécialisées, accueille depuis peu les installations de Medgaz, dont plusieurs travailleurs participent à divers titres au montage et appartiennent aux entreprises sous-traitantes, telles Cosider ou GTP (grands travaux pétroliers). Ces derniers sollicitent en effet la réouverture du bureau postal de cette plage, bureau qui habituellement ne fonctionne qu’en période estivale. Une fois celle-ci achevée, le bureau postal est fermé et son personnel regagne la structure postale, dont il a été détaché le temps d’un été.
Pourtant, les usagers ne manquent toujours pas dans le coin, avec tout le personnel activant sur le projet Medgaz et qui à moyen terme sera remplacé sur ce projet par un autre personnel attaché à son exploitation. Raison de plus pour garder cette antenne postale ouverte, d’autant plus que le poste de proximité de la garde communale est à demeure, pour assurer sa sécurité en permanence. Les travailleurs qui s’escriment sur ce projet, aimeraient profiter de la remise en service de cette antenne postale et s’éviter ainsi de longs trajets vers la poste de Sidi Ben Adda voire même au chef-lieu de la wilaya, pour encaisser leurs virements CCP.
Si ces travailleurs sont issus en grande majorité de la région Ouest, les étrangers y sont légion et encore moins nombreux que les ouvriers venus du Centre ou de l’Est et qui ont besoin de poster leur courrier ou d’envoyer des mandats à leurs proches restés au bled. C’est le moment ou jamais pour les responsables de la poste de montrer que ses services savent se hisser à hauteur des grands projets du pays, en détachant un agent au service de ces travailleurs gênés par l’absence de structures de proximité.

Source : Voix-Oranie

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