Menace sur les céréales

Après avoir menacé l’olivier, en octobre dernier, dans la région de Hassi El-Ghala, revoilà le mérione qui refait surface cette fois-ci sur les terres céréalières de la commune de Aïn El-Kihal et ses environs. C’est le délégué de l’agriculture de daïra, rencontré au siège de la chambre d’agriculture, qui nous a fait part de cette information. Cependant ce n’est pas le mérione qui inquiète ce dernier mais c’est l’opération de lutte, lancée contre ce rat des champs dévastateur d’à peine 7 cm de longueur, qui pour lui ne semble pas encore donner des résultats satisfaisants sur le terrain. Le rongeur continue de subsister malgré le traitement chimique appliqué. Ce technicien de l’agriculture juge que si le même traitement chimique effectué sur l’olivier s’est montré efficace, c’est que certainement le mode d’emploi n’a pas été suivi d’une manière adéquate pour cette fois-ci. Pour ce délégué, envoyer aujourd’hui des équipes sur le terrain pour lancer une opération d’explication sur le procédé serait perdre du temps. A cet effet, il lance un appel aux services concernés d’organiser en urgence un regroupement des fellahs autour d’une séance pratique sur le produit chimique et son utilisation.
Le mérione est curieusement actif de jour et de nuit. Il creuse un terrier assez simplement. Avec les produits chimiques à effet coagulant qui paralysent le système vital du rongeur, il y a les labours profonds des terres qui peuvent se montrer utiles. Ils font fuir ce petit animal. Notre interlocuteur s’est montré encore plus inquiet d’autant qu’avec le mérione, une autre menace – celle du ver blanc – plane sur les terres céréalières et qui est en train de prendre des proportions alarmantes. Elle peut toucher toute la plaine de M’lata, ajoutera-t-il, et qu’une prise en charge du problème est inévitable et doit être imminente. La lutte anti-ver blanc (AVB) est efficace, a-t-on expliqué, quand elle intervient en deux temps, un procédé mécanique (labours) ensuite un traitement chimique (action sur les semences). Pour n’importe quel financement d’une AVB, on peut faire un bénéfice de 2.000% et en plus on sauve notre récolte, a commenté un cadre de la chambre d’agriculture de Aïn Témouchent.

Source : Quotidien-Oran

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