Bouclant un périple qui l’a amenée à travers l’ensemble des communes de la wilaya, Mme Zerhouni Yamina Nouria a présidé, jeudi dernier, à l’issue de l’ultime visite qui l’a conduite à Sidi Ben Adda et Aïn Témouchent, une réunion à laquelle étaient conviés les représentants de la société civile du chef-lieu de wilaya, ainsi que les élus et les cadres de l’APC. La salle de délibérations a retrouvé à cette occasion un air de fête en dépit d’un timing assez chaotique qui a fait que l’assistance a dû attendre plus d’une heure avant que Mme le wali rejoigne ses invités, prise qu’elle était par son programme d’inspection. L’impondérable n’a manifestement pas émoussé la ferveur des personnes présentes qui ont su exprimer leurs espoirs et leurs craintes. Comme dans pareille rencontre, les questions abordées ont concerné, pour l’essentiel, le cadre de vie, l’emploi, la sécurité, la jeunesse, le football, l’urbanisation, etc.
Prenant la parole, le président de l’APC, M. Touil Boucif, a d’abord souhaité la bienvenue au wali, avant de présenter le bilan des activités de la commune depuis 2005. Les principaux indicateurs de cette synthèse font ressortir une population de 68.600 habitants dans une circonscription administrative couvrant 78,93 km² et employant 674 personnes dont 315 contractuels en poste au 31 décembre de l’année écoulée. Le rapport ne mentionne pas la part budgétaire consacrée à cet effectif réparti entre neuf services, dont celui de la réglementation à qui échoit la rude tâche de contrôler le réseau informatique de l’état civil relié aux annexes.
Le nouveau dispositif a facilité la délivrance de 6.133 extraits de naissance «spécial S12» à la date du 25/10/2010. Le maire de la cité de Sidi Saïd a également donné un aperçu des opérations relevant des programmes communaux de développement (PCD) inscrites au titre du quinquennat 2005-2009 et qui sont au nombre de 156, totalisant un montant de 639.304.000,00 dinars.
L’ensemble des projets de ce quinquennat est clôturé, à l’exception de trois (03), en cours d’achèvement. Le volume d’investissement laisse apparaître une nette prédominance des secteurs de l’hydraulique (48 opérations) et des équipements publics (500 opérations). Viennent ensuite l’urbanisme (34 opérations) et les travaux publics (24 opérations). S’agissant du FCCL (fonds communs des collectivités locales), durant la même période, le P/APC d’Aïn Témouchent a cité la construction d’une crèche, de deux bibliothèques, de grosses réparations au profit d’écoles primaires et de cantines, l’assainissement des dettes relatives aux chapitres équipement et fonctionnement. Les programmes financés par la wilaya, quant à eux, ont, entre 2005 et 2009, consommé près de 62.200.000,00 dinars algériens. Une somme consacrée principalement à la réalisation, en 2005, d’un bureau d’hygiène intercommunal (5.000.000 DA), à l’informatisation de l’état civil (26.000.000,00 DA), à l’acquisition d’engins (22.200.000,00 DA) et de deux bennes-tasseuses (9.000.000,00 DA).
Les programmes en autofinancement ont, en outre, nécessité la mobilisation d’un montant de 60.634.545,99 DA. Soit près d’un milliard deux cents millions de centimes en moyenne annuellement, de 2005 à 2009. Ce qui est assez faible, les ressources de la commune et un patrimoine peu valorisé, voire même réduit à sa portion congrue, ne permettant pas de faire mieux. Cet argent a, grosso modo, servi à l’aménagement urbain et aux travaux de réfection des routes, trottoirs et bâtiments administratifs et techniques. L’année 2010, pour sa part, a vu le lancement de 14 projets dont la plupart sont achevés. Quant aux prévisions arrêtées pour l’année 2011, le P/APC a tenu à rappeler qu’elles concernent en fait les actions proposées et non retenues depuis 2007. Au nombre de 72, ces opérations d’un montant global de 867.292.918,39 DA, toucheront essentiellement les domaines de l’urbanisme, des travaux publics et des équipements.
L’intervention du P/APC a été suivie d’un débat au cours duquel Mme le wali a pris acte d’une kyrielle de doléances dont nous avons au début de ce texte annoncé la couleur. Il reste que les préoccupations liées au cadre de vie du citoyen ne peuvent occulter la relation, si souvent décriée, qu’entretiennent certaines administrations avec le public. Et à ce propos, Mme le wali ne manquera certainement pas de recourir aux visites inopinées pour débusquer les pratiques malsaines qui entachent la crédibilité des institutions. Le service public n’est plus ce qu’il était. Un constat amer. Le citoyen ordinaire passe son temps dans les chaînes. Pour retirer son argent, régler ses factures, se faire rembourser les frais de maladie, se soigner ou tout simplement attendre une signature. Aller à la rencontre de ces âmes en peine et remettre de l’ordre là où cela s’impose, en sanctionnant les coupables si besoin est, participent aussi des actions de développement.
Source : Echo-Oran
Il faudrait une brigade de conrôleurs incorruptibles et courageux pour mettre un terme à l’anarchie qui règne au niveau des administations pour soulager le citoyen qui passe son temps à faire la chaîne sinon à payer un bakchich pour être servi ou obtenir un misérable papier
UN PHÉNOMÈNE EST EN TRAIN DE SE PROLIFÉRER AU NIVEAU DE L’AGGLOMÉRATION CHEF-LEU DE WILAYA ET QUI RISQUE D’ENTACHER SÉRIEUSEMENT SA RÉPUTATION DE « FLORISSANTE ».IL S’AGIT DE COMMERCE DE MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION LOURDS A L’INTERIEUR DES LOTISSEMENTS ET LES ARTÈRES PRINCIPALES SENSEES ETRE LA VITRINE DE LA CITE,SANS OUBLIER LES PARCS D’ENGINS ….
Bjr,Je vous prie de me renseigner sur un point,Les gens qui ne sont pas isinrcs sur la premie8re liste des be9ne9ficiaires auront la chance de voir leurs noms figure9s sur la liste dans une anne9e ou plus, c vrai?Autre chose: Salaire du be9ne9ficiaire 700 000 DA pour les revenus supe9rieurs e0 une fois le salaire national minimum garanti (SNMG) et infe9rieur ou e9gal e0 quatre fois le SNMG. 400.000 DA pour les revenus supe9rieurs e0 quatre fois le salaire national minimum garanti et infe9rieur ou e9gal e0 six fois le SNMG.La on parle du salaire net ou salaire de base?Merci