La lutte contre les moustiques menée tambour battant par le service d’hygiène communal d’Aïn Témouchent dans les caves de la cité des 1000 logements et la cité policière ne suffira pas tant que les canalisations de l’eau potable et du réseau d’assainissement dans les immeubles sont défectueuses. « Si on veut que les caves soient propres, il faut refaire les canalisations », dira un représentant du comité de quartier. Qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige, les moustiques au niveau de cette cité sont toujours là, envahissant toute la cité et régnant en maître sur les lieux, nous dit-on. Les campagnes de démoustication entreprises constamment par les éléments du bureau d’hygiène communal restent sans effets à cause justement de ces caves devenues le vivier de la reproduction des moustiques. L’assainissement semble être la solution idoine et radicale pour lutter contre les insectes, qui sont à l’origine des maladies respiratoires et dermatologiques dont souffrent les riverains. Les responsables de l’environnement affirment que l’éradication de ces insectes qui profilèrent dans les eaux stagnantes des caves des immeubles nécessite une étude approfondie pour faire en sorte que les canalisations de ces caves ne soient plus sources de désagréments et de maladies, sachant pertinemment qu’une seule cave inondée peut incommoder tout le quartier. Les vides sanitaires des immeubles sont inondés en permanence par les eaux usées dues aux fuites nombreuses des canalisations d’évacuation qui se trouvent dans les caves, ainsi que par les eaux pluviales qui se déversent en s’infiltrant par des issues mal protégées.
Toutefois, cette initiative relève de la responsabilité de l’OPGI, car la lutte contre les larves dans les caves n’y fera rien. « Même les vastes opérations de vidange des caves ne mènent à rien, celles-ci se remplissant à nouveau », nous explique un ingénieur sanitaire. Notre interlocuteur estime, en effet, qu’il faut d’abord « cerner l’origine du mal ». « Il faut éliminer la cause et ne pas s’échiner à combattre les effets. Pour l’heure, nous réduisons au maximum les nuisances, le reste ne dépend pas de nos compétences », regrette un responsable du BHC d’Aïn Témouchent.
Le plan anti-larvaire soulagera–t–il les résidents de la cité des 1000 logements des méfaits de ces insectes redoutables, qui est pourtant bâtie sur un terrain non marécageux ? L’intervention ne suffira pas si toutes les canalisations ne sont pas isolées à l’extérieur, notamment celles des eaux potables et usées.
Source : Echo-Oran